Category Archives: Livre de Bord 2003
Le livre de bord de l’Iboga, c’est le coeur de la chronique, le journal, le blog par excellence ; défiant résolument toutes les prescriptions des hautes écoles de la marine marchande et militaire, je n’y raconte que ce que j’ai envie et, s’il manque l’heure de la marée, l’isobarre, le nom du mécano, le connaissement du fret, et bien c’est comme ça. Par contre, les petites choses personnelles, les plaisirs partagés, la composition du pique-nique, les jubilations… ça, ils devraient y être.
Parcours inédit
Samedi soir, la nuit prévue à l’Ile aux oiseaux a été anulée pour cause de risques orageux prononcés (aller camper sous ces nuages noirs avec ce vent d’orage qui monte on ne sait pas jusqu’où… Brrrr). Il est convenu avec Valérie et Patrick, arrivant d’Andernos, que nous ferons converger nos 680 pour une journée bord à bord. Ainsi, Dimanche vers 11:00, nous retrouvons les Cazenaves, venus finalement avec leur offshore de 5m, cause défaillance du HB de leur Jouët, une épaule endolorie d’avoir trop tiré et la déception au coin de l’oeil… Ceci dit, leur « Firefox » fait une annexe assez efficace pour ralier le mouillage de l’Iboga.
3 p’tits tours…
J’ai réussi à sortir l’iboga 2 fois en ce dernier week-end du mois de mai. Malgré et en dépit d’une météo optimiste, surtout samedi. Comprenne qui poura.
Bords à beach à la Vigne
Cest bien calme et couvert en ce dimanche pour lequel la météo nous annonçait de belles éclaircies… Mais la marée coëf 105 nattend pas, il est midi, 2 h avant basse mer et, de toutes façons le pique-nique est prêt. Alice, Julie, Marie et Hélène forment léquipage du jour. Nous avons rendez-vous sur leau avec Pascal, de sortie lui aussi avec ses enfants Alexandre et Charlotte. Pascal vient dArcachon avec son Jouët 680. A contre courant et sans plus de vent que nous… Quant à lIboga, bien que le jusant lentraine dans la bonne direction… aucune chance de se renconter. Aussi décision est prise de converger chacun au moteur. La jonction est faite en face de lHerbe. Quelques minutes au moteur plus loin, après avoir un peu forcé pour passer la caouène entre la Villa Algérienne et le banc de la Vigne, nous voici échoués bord à bord sur la plage de la Vigne. Le vent a un peu forçit. Nous sommes parfaitement à labris de la haute dune pour le temps dune pause.
A l’ancre au Bourrut
L’iboga est bel et bien en route pour la saison. Déjà (seulement) 3 sorties, pas très grandes mais très bonnes. La dernière, dimanche 4 mai, avec Hélène et mes deux enfants Alice et Julie. Basse mer à 13:51, coëf. 77. Départ 12:15. On a eu un peu tout comme vent pendant la journée : orienté ouest, 25 noeuds descendant en fin de journée à moins de 10 nds. Avec foc n°1 et un ris dans la GV (qu’on aurait pu lâcher sur le retour, mais, bon… Nous n’étions pas en régate), le bateau nous a porté à 6 nds jusqu’à un endroit peu connu, le chenal du Courant.
Aller-retour Andernos
Avec Patrick (celui du mâtage) et Hélène : sacrifice du poulet roti, au mouillage, au pit du soleil pendant que le vent passe du SE force 1 à SW force 3. Départ sous GV et foc n° 1, contre courant à 90mn de la pleine mer, en direction de Taussat. Patrick à la barre, direct sur les terres sauf quand la dérive touche… Nouveau réglage du mât… jusqu’au prochain. Le vent se calme. On continue. Demi tour en face de la piscine d’Andernos, peu après la pleine mer. Faudrait voir à ne pas manquer d’eau. De l’eau, on aura presque assez partout. Vive le dériveur intégral. Mais de vent point : il a fini par tomber à 1 nds, insuffisant pour remonter le jus. Bon, Mariner est à poste et tourne rond. Allez, on se rentre, on va boire l’apéro au port ostréicole d’Andernos avant le dîner. Il fait décidément trop beau pour rentrer à Bordeaux. (Dimanche 27 avril 2003)
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2 premières heures sur l’eau
Une sortie de lIboga était programmée depuis 1 mois et demi. Le rendez-vous donné à Claouey vers 15:00 réunissait Olivier, linstigateur, Véro et David, Mar, ressortissante de Galice, Hélène et enfin Alexia 7 ans et fière barreuse comme il apparaitra.
Rematage
Avec l’aide de Patrick : remater avec les haubans neufs et…
…et bien, ça y est, l’Iboga a rejoint son corps mort à l’entrée de l’estey de Madone, caréné de frais, blanchi à la chaux… euh, blanchi à l’acide, c’est ni une maison rétaise ni une tuile de captage, hein ? Le moisi intérieur effacé à la javel, les rivets branlants remplacés et même les winches décrassés et regraissés pour la première fois depuis… 1997, je crois. La saison peut commencer. (Lundi 7 avril 2003)
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Nettoyage
Avec l’aide de Julie et Mélanie, tranquilement nettoyer l’intérieur et l’équipement, remplir le bateau.