Le budget du bateau

Rappel : l’Iboga est un DI de 6,80 m hors tout, qui pèse 1,3 tonnes, construit en 1978. Prix d’achat en 95 : 60000 F soit 9150 €. Valeur de revente identique (cf vente récente).

Prix de revient moyen à la sortie : 33,64 €. Démonstration :

Les postes de dépense :

  • assurance (Generali) : 240 € (+ 20 % entre 98 et 2002 !)
  • droits de mouillage au corps mort : 110 € (+ 160 % entre 98 et 2002 ! jusqu’où iront-ILS ?)
  • taxes de navigation : exonéré en regard de l’âge du bateau
  • produits de carénage et d’antifouling, 1 par an : 80 €
  • 1 sortie et remise à l’eau : 230 €
  • gardiennage 3 mois sur parc : 380 € env.
  • divers achats d’entretien et remplacements, prévoir : 300 €
  • hivernage HB : 110 € env.

Total : 1460 € env. (soit 9500 balles en vieille devise n’ayant plus cours)

Economies réalisables (à suivre)
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La cape pour réduire les voiles en solo ?

Une illustration des manuels de voile de Bernard Moitessier qui m'ont tellement inspirés, même si naviguer sur un sloop dériveur intégral sur le bassin d'Arcachon, c'est un... autre programme...

Une illustration des manuels de voile de Bernard Moitessier qui m’ont tellement inspirés, même si naviguer sur un sloop dériveur intégral sur le bassin d’Arcachon, c’est un… autre programme…

Ma seule vraie difficulté quand je naviguais toute la saison par tout temps en solo : réduire à l’avant. Parce que évidemment, quand il faut VRAIMENT le faire, c’est déjà un peu tard…

Prendre la cape n’est pas une solution, car, si j’affale le génois, il n’y a plus de cape. Le bateau il fait ce qu’il peut avec moi à lavant en plus. Je n’ai plus qu’à faire très vite pour dégager la grande toile, endrailler la petite et revenir au cockpit pour envoyer. En attendant, qui sait où le bateau est rendu ? (à suivre)

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Jetée de la Chapelle, à Arcachon

La jetée de la Chapelle prolonge l’allée éponyme qui mène à la chapelle Notre Dame de Thomas Illyricus, paraît-il. Mon père tenait dans cette rue son cabinet de kinésithérapie, au n° 7, entre l’épicerie de Nolibé et la pépinière Bondon (oui: une pépinière en centre ville, avec de vrais arbres)… Je suis venu là tous les soirs d’écoles jusqu’à l’âge de 16 ou 17 ans.

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L’Iboga enfin prêt !

Ca y est : mon Iboga est enfin prêt. J’ai passé l’après-midi de ce vendredi à le remater avec l’aide de l’excellent Stéphane, équipier émérite, attentif et de taille respectable, ce qui explique en partie d’avoir été recruté pour le mâtage. Après son départ, j’ai procédé aux derniers bricolages pour le rendre utilisable : réglage du safran, remontage du (cher) lanceur du Mariner, rangement des équipets… Il ne manque plus que l’huile de teck sur les planchers ; ça pourra attendre.

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Une calamiteuse mise à l’eau 2004

L’Iboga est de nouveau au mouillage du Ferret après une mise à l’eau assez calamiteuse mais sans lourds dégâts… Calamiteuse : entre autres, j’avais « juste » oublié de réparer le pied de mat (rivets pétés, impossible à extraire sans un étau + perceuse sans fil et sans batteries…), aussi il n’a pas été possible de mater. Un peu plus tard, le lanceur du Mariner me restait dans la main… Et puis le Fly Dream de mon cousin dont j’avais emprunté le ber devait y retourner, mais – quasi à l’état d’épave, sa dérive restait pendante en bas, palan cassé ; pas évident dans ces conditions de le déplacer dans les 50cm d’eau de la conche de Claouey… Et pendant ce temps, Patrick – venu me prêter son concours inestimable et sa compétence reconnue – devait aller ouvrir son magasin* et s’impatientait… Mais bon, finalement, l’échange de bateaux sur la remorque a pu s’effectuer et c’est au moteur et non sous spi (comme le vent m’y aurait autorisé) que je suis redescendu avec le courant jusqu’à la plage du phare. Les voisins de l’Iboga qui ont profité de son absence pour mouiller ne sont heureusement pas trop-trop près.

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