Caouène !

Oui : caouène ! C’est une exclamation ici, qui signifie, au delà de sa traduction simpliste en « et merde ! », exprime la contrariété d’être empêché d’aller de l’avant, d’être bloqué par quelque chose. Et au sens propre, dans le patois de Buch, un banc de sable sous l’eau, mais pas assez profond pour éviter de s’y échouer si jamais on tente de passer dessus. Bien sûr la contrariété est de plus ou moins longue durée selon qu’on s’y échoue au montant ou au descendant :)

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RV humide à la Hume et retour ventilé

Oui, samedi, c’était déluge plus ou moins intense, mais ininterrompu et surtout suffisant pour traverser ma veste de quart (que je soupçonne HS malgré sa belle apparence). Résultat : iPhone HS :-( Mais malgré le froid qui commençait à gagner, le plaisir d’arriver sous voiles dans le port de la Hume. Pardon, à l’entrée du port de la Hume. Le temps, simple formalité, d’attendre sous la pluie encore battante que la marée consente à gagner 30 cm supplémentaires et nous permette d’arriver enfin. Juste à temps pour constater que le salon nautique de la Hume était devenu un brave désert.

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Un équipage motivé pour naviguer sous la pluie en novembre

Dernier planteur de la saison 16 de l'Iboga après une nave tranquille autour de l'ile. Démâtage à suivre

Dernier planteur de la saison 16 de l’Iboga après une nave tranquille autour de l’ile. Démâtage à suivre

L’Iboga est démâté depuis cet après midi. Il attend à l’ancre, plage de Bertic (j’espère à l’abris des coups de vents et de toute traversée intempestive des hauts du bassin, cette année) que je le fasse transporter au sec. Les haubans, étai et pataras déposés et emportés à Bordeaux pour replacement. Les actuels datant si ma mémoire est bonne de 96 ou 97 peut-être. J’ai un gros programme d’entretien pour cet hiver, incluant la dépose et remplacement de tout l’accastillage de pont qui de toutes façons est le siège de sournoises infiltrations.

Mais auparavant, la chronique de ce dimanche 6 novembre.

Comme le montre la carte (ne tenez pas compte de ce trait vertical fantôme), le parcours c’était Mimbeau – Claouey via le tour de l’île, suivi d’un démâtage.

À bord, un équipage fort motivé :
– Delphine, mon équipière des dernières 18 heures (déjà présentée là)
– Fred (@fredbermudes), aussi équipier des 18 heures, et son fiston, qui saura se rendre bien utile pour faire circuler les crudités et l’eau qui désaltère
– et Sébastien (@z3zone), pour sa 1ere sortie sur l’Iboga Continue reading

Au moins à Arguin, il ne pleuvait pas

C’est juste une petite marée avec Alice. Rien d’extraordinaire, même pas enregistré au GPS. Marché au Ferret pour un complément de vivres. Je m’étrangle un peu des tarifs… Départ vers midi à la PM ou peu après. Devant nous, avec 1/2 h d’avance, Tao sur la même route. Avec ce petit coef de 44, l’eau n’est pas montée bien haut. Cap vers l’autre côté – le Moulleau – puis pique droit vers Arguin. Le vent forcit à l’arrivée, habituel.

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Et vous, vous la prenez où, la météo ?

Je voue une dévotion ininterrompue depuis plus de 40 ans à la météo marine diffusée sur Radio France au titre du cahier des charges. Bien sûr, j’ai laissé tomber le bulletin du matin, passé sur les ondes moyennes (un scandale !). Mais, ayant baigné dans « Nord Gascogne, Sud Gascogne, Cap Finisterre, Yeu… » depuis tout petit, cette musique résonnera toujours pour moi, et j’écoute avec un plaisir intact le bulletin de 20:03.

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Les excuses de l’office du tourisme

… pour cette lamentable pluie et les grains qui ponctuent ce dimanche 14 août, normalement le plus nautique de l’année, mais aujourd’hui, très petit bassin. Bah, rien d’autre que quelques grains : la patron sous veste de quart à la barre et l’équipage aux mots croisés à fond de cabine… Enfin, Béa et Laurent, nos invits du jour apprécient quand même, du moins si j’en crois les commentaires de Laurent : « et combien ça coûte un bateau comme le tien en neuf ?… il nous faut un bateau… »
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Martine à la barre

Une météo bien pourrie, avec orages, passages pluvieux, vents chaotiques variant entre 24 et 1 noeuds… a découragé la plupart des plaisanciers. Pas l’Iboga, qui porte aujourd’hui la lourde responsabilité du baptême de voile de Martine. Et par bonheur, sauf au départ et à l’arrivée, la pluie nous épargnera. Le spi nous entraîne à vive allure jusqu’à Grand Piquey ; à partir de là, le vent est à son maximum et les départs au lof se font par trop scabreux : on envoie le foc n° 1 à l’avant et on prend un ris dans la GV, ca calme la bête. Le descendant par coëf. de 101 nous propulse jusqu’au Toulinguet. Nous touchons le banc à marée basse. Il n’y a personne ! Apéro, petite salade de saison dans le carré, café puis promenade sur le sable pour déranger un peu les mouettes. La houle commence à rentrer et drosse sévèrement le bateau sur la plage ; ca gratte les cracoys, très bien. Pour la remontée, toute la toile au vent. Naturellement c’est du près jusqu’à Piraillan et du travers pour la suite. A 2 heures de la pleine mer, on coupe par les Jacquets, le Four et la dune perdue : slalom entre les bateaux ; tout passe. Reprise du corps-mort sous voile. Encore un petit pastis en attendant que la pluie se calme. Pliage, rangement et godille jusqu’au bord. Que mon nouveau mouillage est loin ! Et bien voilà : Martine a barré l’Iboga sur plus de 10 miles.