Conditions variées et rares pour les 18 heures d’Arcachon 2011

Cette année, un équipage inédit aussi, dans sa composition. Sur la foi des prévisions météo qui annoncent des vents faibles, j’avais pris le parti d’un équipage léger. Nous serons 3 donc. Poste à bord négocié depuis l’édition 2010, Delphine. Depuis l’an dernier, cette équipière déjà qualifiée a surmultiplié son CV voile en embarquant régulièrement sur le 15m JI Tuiga (plan Fife 1909, 23m, 390 m2 de voile…) en Méditerranée. Et le bleu de l’équipage, recruté sur les quais de bordeaux, un vieux loup de mer, Frédéric. Autant le dire tout de suite : ça s’est super bien passé. Mais le vent plus présent que prévu a mis à rude épreuve la résistance de l’équipage et nous serons 4 pour les prochaines 18 heures.

La ligne de départ des 18 heures d'Arcachon à 17:07 - cherchez l'Iboga

La ligne de départ des 18 heures d’Arcachon à 17:07 – cherchez l’Iboga
Photo : Jacques Rouaux – www.vues-aeriennes-bordeaux.fr/2011/07/regate-18-heures-a…

Les autres spécificités météo de l’édition 2011. Continue reading

18 heures d’Arcachon : Iboga est de retour dans la course !

Pas de temps pour un compte rendu extensif, pour le moment, alors pour attendre, une photo (prise depuis la plage par Pierre Contré, défenseur des plaisanciers au mouillage), et la trace interactive de la régate de l’Iboga, sur Google Maps.

Bord de spi à contre courant 1h et demie après le départ

Bord de spi à contre courant 1h et demie après le départ

Ah, au fait, l’Iboga, son skipper et son équipage sont heureux de vous révéler leur excellent classement de 1er Jouët 680, sur 6 engagés. Sous réserve d’autres palmarès spécifiques, que je ne manquerai pas d’établir à la lecture du classement complet publié par le CVA.

Complément d’enquête

Les photos du Sun 2000 Erak, une belle bande de voileux, encore.
Les superbes photos de Noël Courtaigne
Un beau duel Jouët 680 – Sun 2000, par Mathieu « estouki »
Les photos par le photographe de bord : Jacques Continue reading

Samedi 8 et dimanche 9 juillet 2000 : 8e aux 18 heures d’Arcachon

Enfin j’ai réussi à inscrire l’Iboga aux 18 h d’Arcachon, depuis 5 ans que je voulais les faire. Nous avons traversé en fin de matinée, pour retrouver au ponton du port de plaisance la Chunga, aussi engagée dans la course, skippée par Herber (il est énervé, Herber : les bateaux à couple ont cassé une jambette de pavoi), et Magorn, le Rocca de Eric, et puis le Microsail de Fred (en plein bricolage jusqu’au dernier moment : ses galhaubans ont cassé ; il a juste le temps de démater, en faire sertir des neufs et remonter le tout) et, enfin, l’Edel 2 vert de Mathieu. L’Iboga sera manoeuvré par Stéphane, qui a bien mérité son embarquement (voir plus bas : carénage), Patrick (aussi caréneur, mais moins expérimenté) et Gérard, l’ami de lycée qui n’a jamais mis les pieds sur un voilier mais il connaît des blagues. L’armement de sécurité compte au moins 7 bouteilles de bon vin, de quoi ripailler à 12 et un lecteur de CD. Les 18 heures, habituellement, c’est une longue course, fatigante, avec au moins 4 h de calmes plats en fin de nuit, alors il faut prévoir.

Et bien justement, cette année, il n’y aura pas moins de 20 noeuds de vent, et jusqu’à 35 nds dans la matinée de dimanche ! Bon, à 18 h on rate un peu le départ (le moteur a calé dans le port, il a fallu sortir sous voiles au près, et avec ce monde !), mais la course sera assez longue, jusqu’à midi demain, pour se refaire. Et les tours se succèdent ; en moyenne 2h30 par tour : de Thiers à la bouée de la plage du phare, au près ; remontée sur la bouée de Bélisaire au largue ; long bord au portant sous spi jusqu’au CVA ; louvoiement jusqu’à la jetée Thiers pour le pointage, et ainsi de suite. Continue reading