Peter Pan & cie.

Vendredi 14 août minuit PM petit coëf temps calme lune tardive et rousse embarquement pour 2 jours et mise à l’ancre vers le chenal en vue d’un départ matinal.

Pour ceux qui sont pressés, la trace interactive plein écran.

Pour les autres, le sous-titrage verbeux :

Samedi 15 août trajet au montant vers le défilé nautique d’Arcachon, quelques aller-retours devant Thiers au coeur mais pas trop de la flotte, prudent : l’Iboga seul bateau à voile à la voile se fait un peu houspiller mais pas trop non plus. Trop de remous, trop de bateaux à moteur. Route vers les eaux calmes de l’estey d’Afrique. Midi, PM. Iboga toujours sous voile cherche une bonne place où rester sans poser.

Rencontre avec Stan et sa petite famille / Oxygène. Rhum à bord d’Oxygène, discussion sur… le changement de dérive, qui l’eu cru. Pause pique-nique, sieste, etc tranquille à bord de l’Iboga.

Deux heures avant la BM suivante, route vers Arguin, but pour la nuit. Le vent ne s’est pas vraiment levé et l’essentiel se fait au moteur. La conche sud est encombrée mais sans trop pour un 15 août. Finalement seule une quizaine de bateaux y passeront la nuit. Tour à terre, vision de la passe, combes entre les oyats et la conche centrale. Basse mer. Expérience désagréable de baignade dans une soupe de micro méduses ou un truc comme ça, urticant. Apéro time. Ambiance zouk à tribord, camping sauvage à bâbord, rires, chants, apéros et préparatifs de bivouac aux alentours. Dîner équilibré à bord de l’Iboga tandis que le crépu scule et que le ciel s’enflamme. Et après à la lueur de la lampe.

Qu’est-ce que j’oublie ?

Le calme finit par s’abattre sur la conche jusqu’au matin, même pas réveillé par les sentinelles aviphiles, c’est dire le tranquille. Rien de spécial sous le ciel nuageux pas très engageant jusqu’au dernier moment pour partir sous voile avec la fin du montant.

Pour enfin remonter d’une traite téléguidée jusqu’à l’escoure du phare où une envie de Lugue entraîne l’Iboga, mais pas très loin vue la faible hauteur d’eau (coef. 42 !) et le vent peu coopératif sur le coup.