Dimanche 12 au jeudi 16 mai : Iboga enfin P.A.F. (prêt à flotter)

Après plus de 5 mois d’hivernage, à l’ancre et à l’abris des vents d’ouest sur la plage de Bertic, l’Iboga a failli être à l’eau ce jeudi 16 mai, n’aurait été cet avis de forts coups de vents sous orages annoncés pour le week-end.

Or, m’étant fait faucher, cet hiver, par je ne sais quel jean-foutre que je maudis copieusement (puisse-t-il me lire), une partie du mouillage (y compris l’émerillon inox à 53 euros) – une forme moderne de « solidarité », certainement – j’étais contraint de le laisser à l’ancre. Ce que j’ai préféré éviter après le coup de vent de lundi 13, à 70 nds.

Sinon, grâce à l’aide précieuse de mon cousin Thierry (bordeauxvoiles@wanadoo.fr) qui m’a obligeament prêté sa remorque et son coucours pour la sortie d’eau, et grâce à l’hospitalité de Christine, qui héberge l’Iboga dans sa cour cimentée (quel luxe !) le carénage est terminé.

Dans l’ordre : décapage des cracoys et des huîtres à sec, rinçage à l’eau sous haute pression, ponçage intégral des oeuvres vives à l’excentrique, masticage des pets laissés sous la coque par les échouages 2001, lustrage des oeuvres mortes au rénovateur de peinture (un jour, une rubrique « technique » où j’expliquerai comment luster sans galérer), ponçage des mastics, dépoussiérage et peinture à l’antifouling.

Pour finir, un gros nettoyage de printemps pour l’intérieur du bateau et tout l’équipement, avec l’aide précieuse et efficace d’Hélène (également promue « responsable de l’adhésif à masquer ») qui a bien confirmé, s’il était besoin, sa place à bord.

Je n’ai jamais commencé la saison si tard en 7 ans ! mais, bon… vous avez vu le temps qu’il a fait ce printemps ?

Ah, cette année, j’ai négligé de carénner à l’emplacement des patins de remorque. Tant pis, je serais « obligé » d’aller souvent au banc d’Arguin, passser l’éponge grattante avec un masque.

Vivement.

Publié originellement sur le site statique des Chroniques de l’Iboga