Jeudi 13 juin 2002 : les 5 sirènes de l’Iboga

12:30, s’échaper vite de l’estey qui menace de scotcher mon bateau. La couverture nuageuse est encore là, préservant une agréable fraicheur, mais elle se dissipera vers 14:00

V ingt minutes de moteur, révisé et repeint de frais, pour ralier la pointe aux chevaux (à la hauteur du village de Petit-Piquey), lieu de rendez-vous avec mon équipage du jour. Les 2 premières heures consacrées à l’armement du bateau : ranger l’habitacle, resserrer les écrous du safran en bois dont c’est la 1ère vraie sortie, monter la bôme (zut ! les rivets de la tête de bôme sont pétés… bah, ça tiendra bien quelques jours : suffit de tendre la bordure de GV), recoller la glissière du capot déterioré par quelques abrutis qui voulaient entrer la saison dernière…

Vers 14:00, l’équipage embarque depuis la plage : Hélène, Claude, Valérie, Titèle et Cécile font les Iboga’s Girls du jour. Quelques citations : « quelqu’un a une pince à épiler ? », « Mais, la voile, elle fait de l’ombre ! », « Il vaut mieux se démaquiller pour mettre de la crème solaire, non ? »… Pendant ce temps, dans un vent d’ouest bien mou, avec la marée montante, Valérie à la barre, l’Iboga s’engage dans une remontée au vent arrière du chenal de l’Ile. Rencontre avec un pitoresque pêcheur qui vient poser ses filets pile devant l’étrave du voilier. Sympa. Pique nique. Baignade dans le courant (photos non publiées). Le point noir de la journée : la cafetière est restée à Bordeaux. A Mapoutchette, le vent de lève enfin pour un bord de travers sous la responsabilité de Titèle. Au Teychan, décision est prise de boucler le tour de l’île. Face au courant de coëf. 80, l’objectif est de longer les parcs à huitres au plus près, « truc » bien connu des régatiers. Le flacon de lait solaire tout neuf et hors de prix de Cécile tombe à l’eau ! Belle manoeuvre pour permettre à Valérie de le repêcher, mais « Hé ! le bouchon, alors ? ». Ombre au tableau : le bouchon restera perdu. Puis c’est le chenal du Courbey et retour dans le chenal de Piquey pour la remontée vers le nord. Malgré le soleil, une vareuse coupe vent n’est pas de trop. Un B-Jet sous booster, non loin, semble avoir pris l’Iboga en chasse… on le reverra, quelques minutes après nous, arriver à Claouey avec Muriel et Eric à bord. Un Sun 2000 devant ; il restera devant. Il est vrai que l’heure n’est pas aux réglages optimaux sur l’Iboga pour cette sortie essentiellement conviviale. Après l’arrivée et le retour au corps mort, la sortie se solde par un apéro en terrasse à Andernos.

Publié originellement sur le site statique des Chroniques de l’Iboga