Remise en route de l’Iboga pour la saison 20

Ça a commencé vendredi début d’après-midi : récupérer ma caisse de bricolage, et les voiles du bateau toujours entreposés chez Eric et Muriel. Puis me présenter au chantier Marine Océan / Atlantic Concept où le bateau réside depuis le renflouement de février 2014.

Bon accueil : le chantier installe le bateau pour que ce soit pratique pour moi et met à ma disposition un pot d’antifouling. Masquage, quelques coups de papier de verre symboliques, et peinture.

Au fait, je vous ai dit comment le bateau est magnifique ?

La coque brille de mille feux, on peut se voir dans sa nouvelle surface epoxy ! La bande déco bleue parfaitement alignée (mais plus de bande bleue à la flottaison…) Un rail de fargue neuf ceint une liaison coque-pont restaurée. Et ça c’est le gros bénéfice de ce passage au chantier : la fin des infiltrations de la liaison maltraitée par les ans et les coups. Sinon, le profil de rail de fargues est très convenable, pour du profil générique (j’ai vu pire sur d’autres rénovations). Et enfin des chandeliers neufs parfaitement fixés ; je ne vais pas pleurer les chandeliers d’origine, peut être plus élégants mais définitivement tordus.

L'Iboga avec sa peinture de coque 2014 rail de fargue et chandeliers neufs

L’Iboga avec sa peinture de coque 2014 rail de fargue et chandeliers neufs

Bref : #happy :)

Les œuvres vives1 ont été réparées à l’époxy là où elles étaient scarifiées par l’accident, mais pas rénovées davantage. Vert de l’antifouling précédent, blanc du gelcoat d’origine, noir des réparations éxpoxy antérieures et gris de la réparation récente : c’est une coque multicolore que je dois non seulement protéger des salissures naturelles, mais aussi recouvrir d’un voile homogène.

Peinture donc.

En comptant les petites manutentions supplémentaires pour finir sous les patins, et les discussions avec le patron du chantier j’ai terminé à 17:00. le bateau est chargé sur sa remorque de mise à l’eau. RV pris pour 08:30 à la cale de Claouey, soit 2h après la PM.

Samedi 08:30

Ponctualité. Bateau à l’eau pour la première fois depuis 1 an. Rallier la plage devant Sylvosa. Enfin, pour la plage c’est trop tard : les 30 cm de tirant d’eau me permettent d’accéder à 20m du sable, je veux dire : les pieds dans 10cm de vase… Ainsi soit-il.

Devant moi, une journée de nettoyage.
Tout dehors. Nettoyage à fond de la cabine, le contre-moule, facile, et les fonds de coffres et sous les tillacs : détergent puissant, javel et acide oxalyque, on ne lésine pas avec la chimie. Nettoyage aussi des tillacs2.
Intérieur propre
Pause déjeuner. Ah, oui, il fait un temps indécent : au moins 20°, grand soleil… Le déjeuner en terrasse depuis Sylvosa avec mes cousins Renaud et Jean-Yves. Dur le retour au chantier.

Le bazar à nettoyer et ranger (il y en a autant derrière !)

Le bazar à nettoyer et ranger (il y en a autant derrière !)

Nettoyage pièce à pièce de tout le bazar du bateau : gilets de sauvetage, tous les coussins (avec deux s), le gaz… Une tournée de rivets sur la tête de mât et le capot de coffre, dégripage des pistons du tangon … encore 2h de travail.

La marée est montée. Je peux amener le bateau à la plage. Préparer le mât : fixer les haubans, galhaubans et patarras, bien vérifier que tout est clair sur le pont et convoquer les cousins pour le mâtage.

Depuis la plage, Marie et Céline mitraillent (elles sont où les photos au fait ?)

Mâtage. Fixation de l’étai (avant). C’est pas fini !

Encore une bonne heure de réglage du mât + finir l’armement du gréement.
Embarquer ce qui devait l’être : coussins de banquettes secs, réserve d’eau, avitaillement de base…

Attendre que la lumière extraordinaire du crépuscule magnifie la coque de nouveau brillante de l’Iboga. Cliclac !

Le fameux coucher de soleil de Claouey

Le fameux coucher de soleil de Claouey

Et laisser le bateau pour la nuit en attendant la 1ere sortie de demain…


Budget de la remise à flots : 386,56 € TTC
– révision moteur (env 180 €)
– fourniture antifouling (65 €)
– mise à l’eau (144 €)
– solde gardiennage 2 semaines : offert.


  1. la partie immergée de la coque 

  2. mot snob pour « plancher » ; je suis snob