Péreire – Tchanquées – la Vigne

Prêt pour une petite marée dans un petit vent frisquet

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08:30 au mouillage. Le soleil se reflète dans la coque. Brume. Petit vent nordet et frisquet. Le temps de s’équiper et de préparer le bateau, la marée est montée. C’est un petit coef 42 avec PM de mi-journée. Retour prévu au descendant, 3h au plus tard après la PM.

Premier bord travers au chenal, jusqu’à toucher les bancs devant la plage Péreire (voir la trace GPS). Un bord de près tribord amure cap au nord, en arrondissant les bancs. Beaucoup de filets de pèche. Les bouées de corps mort sont posées mais encore dépeuplées. De loin on a une bande blanche au dessus de l’eau. Avec le courant de flot, le cap s’incurve vers le Teychan. Grand banc évité de peu. Un ou 2 bords vers l’est. Mapoutchet. Là le petit nordet devient plus grand chose. Juste assez pour hâler le bateau jusqu’à l’estey de Gahignon qui mène aux cabanes tchanquées.

Pétole. Soleil. Encore 1h 1/2 de montant. Tranquille à l’ancre. Décappelage de l’équipement de froid. Onction de crème solaire. Les cabanes pour moi tout seul un dimanche ! Quelle surpopulation du bassin ? Un temps pour bouquiner, un temps pour le casse croûte. D’autres bateaux arrivent quand même. Oh, au moins… 3 ! Dont notamment les 2 Surprise du CVA que j’avais rencontrés dimanche dernier au Toulinguet.

Et voilà le travail ! Maintenant c'est pétole, il fait beau et chaud, ya pas un rat sur le bassin ni même aux cabanes.

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Une risée de noroît. Persistante. Il faut partir pour profiter de la marée haute car avec ce petit coef, la hauteur d’eau reste faible. Pelourdey. Très bien balisé Pelourdey, vous savez ? L’estey qui relie les tchanquées à l’estey d’Afrique ? Très bien balisé tant qu’il y a des balises. Après c’est comme on peut. Moi par ex. je sors bien 300m avant le bon passage. À travers parcs… 4 bords dans le Courbey. Le noroit se confirme, soutenu, avec même des claques à 4 bft peut être. Sortir par le haut, je veux dire vers le nord. Remonter jusqu’à la Vigne et redescendre au portant, à travers le champ de corps morts, jusqu’au Ferret.

Il y a encore pas mal d’eau sur l’escoure du phare. Assez pour rejoindre sous voiles le corps mort. Dégréer. Et attendre sans hâte — lecture, sieste — que la mer baisse pour rejoindre la plage à pieds (secs). Plein de méduses blanches crevées sur la plage. Berk.

Mais c’était une belle marée jubilatoire. Et si je tiens le rythme, je suis parti pour un record de sorties.

C’était l’épisode 2 de la saison 20.