Saous, pétole et rock’n roll

Parti tard samedi.

Direct direction Saous.

RV avec Estouki puis Mouille-Col nous rejoindra.

C’est pas tout à fait à Saous : c’est au sud de l’île, à l’ouest des cabanes tchanquées, très avant Afrique… Un endroit de sable haut sur les terres, qui échoue longtemps à basse mer, ce qui nous intéresse pour être tranquille cette nuit.

Vers les cabanes, Cape Cod I. L’ami Stéphane garde son quant à soi mais nous offrira un beau cliché au 400mm. Ne pas rater sa dernière série de photos en pose longue « Le Bassin d’Arcachon sous la pleine lune / 2011« , en préparation d’un prochain livre, qui font voir la nuit sous un jour nouveau…

Dîner à bord de l’Iboga, carré convivial, salade de pâtes chaudes à la piperade et chorrizos frits… Séparation des bateaux, chacun son mouillage pour passer la nuit échoué. Tellement calme, même pas senti le bateau se poser ni flotter.

Estouki, Iboga et Mouille-col à Saous - photo : Stéphane Scotto

Estouki, Iboga et Mouille-col à Saous – photo : Stéphane Scotto

Matin, un peu (trop) calme. Le temps du thé. Estouki (lire sa version des faits) tourne et vire en shootant le moment et la lumière.

Iboga décare finalement, au près dans Mapoutchet, profitant d’un petit vent nordet. Plus lentement dans le chenal de l’île, au portant. Chenal de Piquey, entre les nombreux pécheurs, vent faiblissant sans recours. Vers les Américains, obligé de lancer le moteur et de renoncer à toute initiative voileuse… D’ailleurs, au large, les régatiers du CVA sont sous GV seule et attendent le vent.

RV plage du phare avec Stéphane, sur son Cape Cod I arborant un fier pavillon rouge « Mettez les voiles », au dessus de son 50 CV.

Iboga reste échoué escoure du phare tandis que nous allons casser la croûte un peu plus bas entre les parcs du Mimbeau. Bientôt basse mer. Conversation politique, environnement, photo, raisonnements, hypothèses, convictions et confidences…

Avec le retour de l’eau, Un peu de vent a permis à la régate de régater. Voici des sujets pour le chasseur d’images des paysages du bassin. Stéphane me confie la barre et shoote. J’ai un peu de vergogne à tourner autours des voiliers mais je fais gaffe à ne pas leur faire de vagues…

Voilà la fin de l’après midi. Stéphane me raccompagne à l’Iboga, qui flotte maintenant, et repart vers l’île aux oiseaux pour une nouvelle séance de photos. Au Ferret, j’attends encore une petite heure pour raccrocher l’Iboga à sa bouée. Fin de ma lecture de « Les joyeuses » de Michel Quint. Et fin de la marée.

Mais pas fin de la journée puisqu’un opportun échange de nouvelles m’amènera à l’océan, plage de la torchère pour un coucher de soleil sans éclat et même un peu frisquet, mais une nouvelle rencontre et un bain dans les vagues. La saison à du mal à finir.

Et les photos de l’album Sunset torchère 17 octobre 2011