Au moins à Arguin, il ne pleuvait pas

C’est juste une petite marée avec Alice. Rien d’extraordinaire, même pas enregistré au GPS. Marché au Ferret pour un complément de vivres. Je m’étrangle un peu des tarifs… Départ vers midi à la PM ou peu après. Devant nous, avec 1/2 h d’avance, Tao sur la même route. Avec ce petit coef de 44, l’eau n’est pas montée bien haut. Cap vers l’autre côté – le Moulleau – puis pique droit vers Arguin. Le vent forcit à l’arrivée, habituel.

Arguin, passe nord photo : Alice

Arguin, passe nord photo : Alice

Peu au large d’Arguin, dans le chenal, un type dans un jouet pneumatique mal gonflé qui « rame » à l’envers (en poussant) ; je me déroute pour voir s’il a besoin de. Le type – français pourtant – ne comprend pas ma démarche. Il n’est pas vraiment en danger aujourd’hui : vent modéré et courant faible. Je le laisse à son imbécillité. Entrée au moteur au travers des parcs. Enfonce au plus près du bord dans la conchounette nord de la grande conche sud, vaguement à l’abris de la petite dune herbeuse.

Un bon casse croûte. Une bonne envie de sieste mais j’y résiste. Alice va lire dans les dunes. Je parcours à pieds la plage intérieure jusqu’à rejoindre Pierre et son Tao.

Tandis que la pluie semble recouvrir l’intérieur du bassin, le banc est encore épargné. Mais de noires nuées se ruent vers nous et j’ai juste le temps de revenir m’abriter au bateau.

Temps de sieste. Maintenant, oui.

Début de soirée. Le bateau reflotte. La plupart bateaux à moteur sont partis. Bizarre, non ?

Nous finirons la marée avec 1 voisin (oui : UN), et 2 autres un peu plus loin pour tout voisinage dans la conche sud, et 3 dans la conche nord, de l’autre côté du sable.

Il fait quand même vachement froid. Bottes et polaire.

Un bon dîner chaud à bord : ti-punch, melon en or (4,30 € / kg) du Cap-Ferret, chorrizo frit, ratatouille réchauffée, fromage, Médoc.

Spectacle standard

Spectacle standard
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Pendant ce temps, la magie de lumières dans les nuages, sur la dune…

Et la nuit. Un peu agitée par un petit ressac malvenu en début de nuit. Puis basse mer. Et le petit matin. Temps menaçant mais encore sec.

Départ sous voiles à travers parcs, le chenal. Thé et tartines me parviennent de l’intérieur de la cabine. Et voilà la pluie. On aurait mieux fait de rester… Dans le chenal, nous dépassons plusieurs bestioles flottantes genre méduse avec un flotteur aérien.. rien d’engageant. Renseignements pris : des galères portugaises, ou physalies. Beark… Sinon, vent faible, assez erratique parfois bon plein, parfois grand largue mais sur l’autre amure… Suffisant toutefois pour rentrer dans l’escoure du phare et prendre le mouillage.

Fin de la marée.