Dimanche 29 juin 2003 : matin, midi et soir

Pas facile de faire presser la compagnie au réveil, après l’excellente soirée épicurienne du samedi soir, sans donner l’impression de vouloir mettre le speed tout en sachant que si on ne se presse pas on risque rater la marée et, avec la chaleur qu’il fait déjà, que ça serait très dommage…
J’ai prévu que nous partirions à 09:45. Nous partons enfin à 10:30. Arrivée à Claouey in extremis avant marée basse ; le bateau ne flotte encore que par la grâce du vent de sud qui le pousse vers le milieu de l’estey un peu plus profond…
Dans l’annexe, et un équilibre précaire : Hugues, Alice, Alexia, Hélène.
Trajet du matin : de Claouey à la cale des 44 hectares. Vent assez fort pour justifier une réduction de voile d’avant dès l’arrivée dans le chenal d’Arès. Vent travers pour partir, puis du près sur toute la route. Très beau temps chaud. La renverse nous cueille devant la plage des américains, vent faiblissant, il faut finir au moteur pour aller manger à une heure décente (il est déjà 14:00). Trouver un mouillage. Baignade. Remonter à la villa qui nous a accueilli ce week end pour manger les turbos au four et leurs tomates à la provençale qu’Olivier a préparés…

Sur la digestion, retour au bateau. Embarquement à la cale de : Olivier, Corinne, Colas et Martin, et Hugues et Nina.
Direction Claouey. Bon vent d’ouest tournant nord ouest, toujours aussi chaud, mais encore au près ! Satané bassin. Marée montante. Bon long bord sans manoeuvres jusqu’à Hautebelle puis, à la demande de l’équipage, que j’ai mis au travail (écoutes, dérive, bières), louvoyage dans le chenal de Lège malgré le fort vent de nord et les nombreux bateaux mouillés en plein chenal. Arrivée (presque) à la voile jusqu’à la plage à marée haute. Débarquement de l’équipage. A la plage, François est en train d’armer son cata Kael 17. Coup de main à mon oncle Jacques pour remater son saxo 22 « Nephtis IV ». Baignade dans la moiteur de Claouey. Et la journée est finie, du moins pour la voile.

Initialement publié à la main dans le vieux blog de l’Iboga