À bord du Pdt-Pierre-Mallet, non-régate de l’Herbe

Encore une Chronique d’Outre Bord. Ce samedi 20 août, nous avions été recrutés, @altaide_jf, @valvert et moi comme équipiers sur le bac à voile Pdt-Pierre-Mallet. Car savez-vous ? Le Bosco Jacky et non seulement un chef de bord émérite, mais aussi le meilleur commercial de la Boutique du Pdt-Pierre-Mallet (d’excellent rapport qualité/prix) et surtout un grand recruteur d’adhérents et d’équipiers. Le Team Building n’a aucun secret pour lui.

Nous voilà donc à la Vigne pour une régate de bacs à voiles. Qui commence par un apéro. Puis par une entrecôte. De l’eau dans le pichet. Jusqu’à ce que, convivialité aidant, l’eau soit transmutée en vin. Mais tout à notre bonne humeur nous ne remarquons même pas ce miracle. Et toujours pas de vent. Il fait chaud…

LHerbe sous lœil de @valvert

L'Herbe sous l'œil de @valvert

Une sorte d’idée de briefing. De départ sur l’eau. Nous nous retrouvons sur le bateau dans le chenal. Oisiveté. Partira, partira pas ? Pétole. Petite pluie d’orage. Acrobaties : je me fais hisser debout sur la vergue pour voir là haut si j’y suis, pour envisager la situation à hauteur de dune… Quelques photos encore séquestrées dans le Lumix de Jacques, au 31/08, btw…)

Embryon de navigation. Tiens, un peu de vent. Chouette des bords un peu dynamiques. Et puis plus rien. Expectative. Annulation. Et voilà. Fin de la régate. Voici 2 licences FFV journée bien mal amorties…

Retour à terre. Quelques bières plus tard, tour de plage. Rejoints par les autres locataires de la villa des Geeks. Baignade.

Les pinasses de Claouey, à lHerbe, sous lœil de @Lucile_Reynard

Les pinasses de Claouey, à l'Herbe, sous l'œil de @Lucile_Reynard

Avant la suite de cette journée de non-navigation, l’étonnante expérience des camarades de Jouët réunis sur le bassin dans le chenal de l’île. Citation de Jean-Claude du Gaillard :

Très peu de vent donc. En attendant qu’il arrive, on prend son temps pour les agapes … il fait très chaud.

7 Jouët 680 à l’ancre c’est beau ! Abouyaya, Jeficcau, Helios, Jasmin, Lady Bug (…), Solmat et Le Gaillard.

Vers 13h30, le président décide d’appeler le vent à coup de trompe. Tout le monde hisse les voiles et c’est parti vers le Congre.

A l’appel de la trompe sans doute, le vent se met à forcer mais sympa … et tout à coup, au nord des Cabanes, ça devient « trop » en quelques secondes. L’eau change de couleur et blanchit d’écume. On voit des Jouet quasiment couchés sur l’eau. La flotte est secouée, dispersée, certains affalent tout, d’autres se livrent au difficile exercice de prise de ris par plus de 30 nœuds de vent…

Solmat se retrouve poussé sur la rive près de la 8, et nous annonce en VHF qu’il devra attendre le retour de l’eau … son safran a « un peu » souffert.

Et le complément de témoignage de Dorel, du Solmat, donc :

Agitée, on peut le dire, rafale de vent à coucher le bateau en dérive, prise de ris difficile, pour rejoindre la flotte à la pointe du congre à la balise 8 (passage étroit a marée basse), où là après un bord un peu trop gourmand, et en effectuant un virement, le bateau a talonné par la dérive et ensuite par le safran, planté par chance dans la vase et herbiers, entre des bancs d’huitres sauvages, ouf ! Mise en route du moteur, rafales de vent nous empêchant toutes manœuvres, nous arrivons avec difficultés à affaler les voiles. Descente dans la vase jusqu’aux genoux pour mettre l’ancre en position en attendant la marée montante… Retour au corps mort au moteur avec quelques égratignures aux jambes et safran rongé par l’hélice. Je pense avoir besoin des services de Chantal Pivert pour quelques coutures sur le génois. Enfin bref, une grande journée !

Cette mésaventure me rappelle une certaine marée d’octobre 2001 où j’avais été dépassé par le bateau. Comme quoi, même sur le bassin, il faut être prêt à prendre des coups, ou… des ris.

Mais retour à cette belle journée de non-voile : bivouac à la plage océane ; orage ; session salsa aux 44.

Pendant que Bonaire bivouaquait au Mimbeau, quant à nous…

Sympa, hein, le coup de vent de 11h du soir ? Moi j’étais avec quelques amis autour du feu sur une plage océane, alternant un godet de rosé et un tour à l’eau, avec cette chaleur, quand le vent s’est levé. Extinction du feu, rassemblage des affaires et fuite vers la dune, les jambes fouettées de

sable sauvage. Ouf. Pour la peine, on est allé danser la salsa aux 44 jusqu’à la fermeture. Même pas mal. Tu diras : mais qu’est ce qu’il raconte fx ? c’est pas de la voile, ndd ! Ah ! mais de la voile j’en avais fait quand même entre midi et 17 heure à peu près. Enfin, à midi c’était bières à la buvette et entrecôte caniculaire des équipages, à la fête de l’Herbe. Il y avait deux éminents #nndd embarqués sur un bac concurrent. J’étais quant à moi engagé sur le Pdt-Pierre-Mallet, avec mes amis Jacques et Valvert, du Blog on the Beach de la veille. En fait de régate ce fut une non-régate puisque faute d’un vent établi, elle a été annulée :( Mais entre les baignades, les quelques bords quand même effectués dans le chenal de Piquey (à la barre) et l’ascension du gréement du bac, du haut duquel j’ai pris quelques photos aériennes sympa (à venir) je ne regrette pas ma journée.

Comme quoi, 2 versions valent mieux qu’une ;-)