D’Afrique au Mimbeau

Manue et Roland sont venus se dépayser à l’Herbe en cette belle journée. Faisons repas d’une assiette d’huîtres chez leur ami de fête et de pinasses des 90’s Eric « le Chou » Larrarté (je recommande sa dégustation au Canon, mais il n’a pas besoin du blog de l’Iboga pour remplir sa terrasse). Puis embarquons sur l’Iboga pour une petite marée de fin de journée. Il est déjà plus de 15:00 !

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Bref parcours Ferret – Canon au montant

Solo
Pas grand monde sur l’eau pour un quatorze juillet
Vent 5-6 bft rafaleux
Ris et foc n°1
Erreur de gréement (je souque le ris avant d’avoir étarqué la drisse de GV ; débutant !) résultat : le pontet de prise de ris saute ! Avarie ! Mais pas bien grave, je fais tenir le ris avec le câble de la bordure, le temps de rentrer
Sieste au corps mort
Manou me rejoint à vélo après la marée pour le concert à la cabane du Mimbeau

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Ferret – Pilat – Arguin – Dune – 6 bft – Ferret – avarie

Ce WE des 2 et 3 juin, Une grosse envie de plein air après ce mois de mai laborieux. La navigation c’est pour dimanche. Mais avec une basse mer matinale, les horaires seront compliqués si on veux profiter d’une belle marée. La solution c’est d’aller dormir au bateau pour être sûr de flotter au moment voulu.
Ainsi est fait. Nous voilà 4 installés pour la nuit, venus au bateau à pieds secs vers minuit : Emmanuelle, Hubert, Henri et moi. Puisque le bateau flottera bientôt, nous attendons une petite demi heure puis d’un trait de moteur dans la nuit assez noire, nuageuse, rejoindre le chenal, prendre une bouée pour la nuit en pleine eau.
Le début de nuit d’un calme exceptionnel. Vers 4h du mat, les premières vagues et la nuit est plus secouée. Mais voilà le jour. Le petit déjeuner dans le cockpit en faisant déjà route travers au courant, vers la côte pylataise, sous un petit vent NE.

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Sacrée Marée

l'Iboga au près cap au nord (photo Rose)

l'Iboga au près cap au nord (photo Rose)

Là je rentre d’une sacrée marée, qui avait commencé par une putain de sacré avarie de dérive sur une caouène au descendant, le bateau sauvé avec l’aide du sourire confiant de mon équipière, et la marée aussi, puis un rassemblement à 5 bateaux à Arguin pour une belle soirée et la nuit, puis une belle bagarre au près le dimanche matin contre le descendant, jusqu’à l’abris de la dune d’el Palomar pour reformer une grappe de voiliers conviviaux avant de retourner au mouillage d’un coup de génois vent arrière.

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Considérations, précautions et dispositions

Enfin, j’ai pu me rendre sur le site d’échouement de l’Iboga ce vendredi1. Près d’une semaine après l’arrivée de mon bateau sur la plage de Saint-Brice (Lire cet article pour ceux qui auraient raté le 1er épisode).

Rencontre avec Stéphane, le dynamique directeur du port d’Andernos, qui avait dépêché dans la semaine son beau Frère Pascal, du chantier nautique Bleu Marine (zone artisanale d’Andernos). Récupération du gouvernail et du HB de l’Iboga qui avaient été mis à l’abris dès mercredi. Ils sont chargés dans la benne du 4×4 de Roger (le découvreur de l’Iboga, comme raconté dans ce précédent article). En fait, mercredi, malgré la force motrice de son Unimog, Pascal n’a pas réussi mieux que de déplacer le bateau d’une 10zaine de mètres sans pouvoir aller plus près de l’eau. En effet le sable est trop mou à cet endroit.

Iboga échouée à Saint-Brice

Iboga échouée à Saint-Brice
Après la 1e traction avec l’Unimog de Pascal. résultat : 10m plus sud mais pas mieux…
Prise depuis son emplacement d’atterrisage.
(cliquez pour l’album complet)

Rendu sur site — effectivement il est bien monté sur la plage — je me rends compte de la situation. Le vent souffle en tempête ; c’est saoulant et en même temps ça donne envie d’être sur l’eau, 2 ris et foc n°1, à la barre…

Avec l’aide de Roger, nous effectuons une tentative de traction de l’Iboga sur 2 ancres, en accouplant les 2 winches. Peine perdue. Justegagné un mal au dos. En additionnant la traction du 4×4, pas mieux (la voiture s’enfonce sur place).

Comment faire ?
J’envisage plusieurs possibilités, parmi lesquelles le creusement d’une tranchée pour amener de l’eau à la prochaine grande marée…

Bon, et bien en attendant le bateau devra rester là quelques jours encore. Il convient donc de parer à l’essentiel, c’est à dire mettre à l’abris tout ce qui pourrait tenter un voleur. D’ailleurs, je déplore déjà le vol de la nourrice d’essence Yahama, ainsi que de mon aussière de 30 m, ma boîte à accastillage inox de rechange (sous réserve d’inventaire…)
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  1. Pendant ce temps, d’autres arpentaient la moquette toute neuve en avant première du salon nautique 

Dérive retapée

Bon, la dérive est retapée – pas réparée, non, parce que, face à l’ampleur et surtout aux incertitudes d’un chantier de réfection complète, je me suis résolu, sous l’influence du démon de la fainéantise et du court terme, à percer un trou provisoire afin d’y passer la manille du câble de relevage.

Ca fonctionne.

Avant de casser à son tour.

Mais nous devrions ainsi pouvoir profiter de l’Iboga cette fin de la saison au lieu de la consacrer à chercher comment refaire une dérive en vil métal et non en or massif.

vue de la dérive avariée
La dérive avariée semi-extraite du puits ; l’oeillet brisé sera scié et un nouveau trou foré un peu plus bas.

De cette expérience, je tire quelques considérations pratiques pour extraire une dérive de 680, enrichies des conseils précieux de Jean-Claude Faucher (le Gaillard), animateur de l’association des 680 (l’excellent dossier « dérive » illustré), et des conseils de Pierre Doucet (Tao, voisin de l’Iboga au Mimbeau) :

– quand on découvre l’avarie (câble ou palan cassé ou, comme l’Iboga cette fois-ci, perçage de la dérive déchiré par l’usure), en général c’est qu’on a besoin de relever la dérive – arrivée à la plage ou échouage prévu – l’urgence est alors de pouvoir relever la dérive pour éviter que le bateau ne s’échoue désastreusement dessus. Alors, arrêter le bateau en pleine eau, déposer la table et dégager le puits, préparer un bout (ou sangle) avec un large noeud coulant, l’introduire dans le puits à l’arrière de la dérive assez pour qu’il pende dans l’eau à 1m sous le bateau, chausser ses lunettes de plongée (équipement « obligatoire » à bord) et se laisser couler au niveau du mat (si fort courant, on s’aidera d’un cordage passé par l’avant du bateau et cerclant la coque à ce niveau), passer le noeud autour de l’extrémité basse de la dérive puis serrer le noeud et regagner la surface ; remonter à bord, reprendre son souffle et hisser la dérive de l’intérieur, enfin, passer la goupille ; (à suivre)
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Petite sortie et avarie

La petite sortie, c’est Ferret-Piquey A/R avec baignade avant le « R », puis rase côte, non-rencontre avec Jean-François, lequel quitte son mouillage pour une virée vespérale au moment où nous retournons au notre et, pour finir, l’avarie : juste avant de rentrer le bateau, de constater que la dérive ne rentre plus, ancrage du palan cassé par l’usure. Impose une plongée sous le bateau pour passer un noeud autour de la dérive pendante avant de la hisser par le puits. La fin de saison est compromise…