Deux marées dont une nuit dans ce billet.

Ça commence samedi, en milieu de journée, vent fort, 1 ris. Je remonte le long du chenal de Piquey, à la rencontre de Jacques, sur son Sun 2500. Je remonte jusqu’à Hautebelle, puis en descendant, je le trouve devant la pointe aux chevaux.

L’occasion d’une séance photos.

Je suis très en avance pour rallier Afrique, où je dois rejoindre la flottille des 680. la marée n’a pas fini de monter. Je me pose là et j’attends.

L’escale racontée sur le site de l’association des Jouët 680 :

…la flottille Andernosienne (Percevag, Varech, Gwalior), a rejoint Bonaire, Galerne et Marara déjà sur zone du Tès, pour une collation « à flot ». Après ralliement de l’oiseau Phénix, la flotte sous voiles s’est dirigée vers l’entrée du Courbey, puis en formation « chenille » au moteur, s’est glissée entre les parcs dans l’estey Afrique jusqu’à l’échouage.
Pêche à pied, puis apéro dînatoire sur le bateau « Amiral » sous les « sunlights » crépusculaires.

Se rassembler en grappe comme l’eau monte, pour le dîner bien arrosé évidemment

Pierre, du Gwailor

Jacques m’a rejoint. J’avoue, je passe plus de temps dans le confort du cockpit d’Ushuaia que les pieds dans l’eau au barbecue des copains 680. Sauf peut-être au moment du rhum, vers la fin ?

Tandis que la marée remonte, la flotte se disperse pour la nuit.

C’est le matin de dimanche. Se saluer tandis que la marée remonte avant de partir dans la pétole, au moteur, certains vers les Jacquets, les autres je ne sais pas… Il est 10:00.

Moi vers Arcachon : j’ai un programme.

J’arrive bien trop tôt. Pause au corps mort devant la plage d’Eyrac, baignade.

Encore un coup de moteur pour m’enfoncer jusqu’au fond du port. Installation à couple d’une barge en ferraille qui apparemment ne travaille pas le dimanche. Je vais déjeuner en terre Pirelone, chez Chantal, en attendant Alice qui arrive de Saint-Étienne en covoiturage incertain.

Alice arrive enfin. Trop tard pour s’attarder chez sa grand-mère. Il est 18:00, c’est bientôt la PM, nous devons prendre la route du Ferret.

Le vent est revenu. Il ne nous faudra que 2 bords et un peu plus de 90 mn pour être rentrés au corps morts.