Combo Vespa-680 sous 2 ris face au vent d’est-sud-est

Une marée musclée me demande Jacques sur Facebook ? On peut le dire ! Base 11 nds, rafales persistantes à 18 nds, d’après meteoconsult.

D’abord, je suis venu à Claouey en Vespa samedi soir. Première fois que je tente cette expérience. À Mérignac, on s’est arrêté chez l’ami Jacques, du Jouët 680 Tomahawk, pour récupérer un anneau de tangon inox pour remplacer celui qui manque depuis des années en pied de mât. Même si la vaillante italienne pourrait continuer comme ça des centaines de km, on est content d’arriver. Accueil familial à Claouey pour la nuit.

Dimanche matin, on reprend la route pour les 12km qui nous séparent du mouillage permanent du bateau. Il y a un peu de logistique pour faire tenir le sac marin, le casse-croûte et quelques outils sur le scooter. Plus le casque, les gants, les chaussures solides et le cuir bien lourd. Mais ça tient (voir la photo).

Sur l’eau, départ à 10:00 tout dessus. C’est le montant, mi-marée, un vent semble assez gaillard, un petit coef. Route au nord donc. Une prise de premier ris assez rapide.

Le vent forcit encore. Je suis souvent à la rue dans les surventes. Devant Grand Piquey, affalage du génois, trop puissant suivi d’une manœuvre hasardeuse de prise du 2e ris. Le clamcleat du ris saute : rivets cuits. J’étarque tant bien que mal autour du mât et je me dirige vers l’île aux oiseaux pour mouiller la dernière heure de montant, manger et jouer de la pince à rivets à l’abris de la petite houle levée par le vent d’est-sud est.

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Un peu avant 14:00 on est reparti, 2 ris et foc. Le vent tourne NE. On finit au portant. Arrivée au mouillage avec de l’avance. Le temps de ranger le bateau et profiter du soleil pour lire.

Avant de renfourcher la Vespa pour un retour direct à Bordeaux. Bilan de l’aller-retour : 4l de SP98.