Après 8 semaines de confinement pour flater la curve de la COVID-191, la navigation va enfin être autorisée à partir du 11 mai, enfin pas l’accès aux plages, donc impossible pour les (rares) bateaux déjà au corps mort d’y accéder, puis tout est interdit par le décret du 11 mai, pour finalement être permis par Madame la Préfète d’Aquitaine sur demande des maires du littoral qui promettent que les gens vont bien se tenir à bonne distance de gestes barrières sous masque, d’ailleurs tout est rappelé sur des panneaux qui sortent de terre dans la semaine. Le 16 mai c’était permis mais je n’avais pas envie de me mêler à la mêlée pour accéder au Ferret, alors on y est allé, après la nuit à Claouey, le 17. Vers 11:30. La marée montait depuis un peu plus de 3h.
Intéressant phénomène : l’eau du bassin est jaune-orangée. Pas étonnant après les déluges de pluie qu’on a pris ces dernières semaines.
Il est tombé 106,1 mm à Belin-Béliet. Une première en 140 ans. Les berges des ruisseaux sont malmenées par un débit très élevé. Ici, en contrebas du bourg de Belin. Les rues sont inondées, des maisons également. Vidéo: Le Belinétois. @GirondeMeteo @SO_Bordeaux @KeraunosObs pic.twitter.com/O163pdWWo1
— Corentin Barsacq (@CorentinBarsacq) May 11, 2020
Le ruissellement du bassin versant autour du bassin, et jusqu’à une centaine de km le long de la Leyre, a entraîné de la poudre d’alios qui teinte l’eau du bassin jusqu’aux prochaines malines. Pour ceux qui se demandaient, L’office du tourisme explique pourquoi sur Facebook.
Retour à la Chronique :
Pour cette première marée de la saison, l’Iboga a embarqué outre la compagne du patron, son cousin (grand marin méditerranée, transat, Caraïbes…) et la compagne d’icelui, pour dessiner un parcours sympa. J’explique. Un long bord de largue avec le jusant jusqu’au domaine de Certe, une pause à l’ancre pointe de Branne (domaine de Certe, sur la côte d’Audenge) pour le casse-croûte, rosé et café. Pause suivie d’une séquence de près puis virements lof pour lof en remontant le Passant, Cousse, Mapoutchet (là je me perds un peu hors du chenal, ça fait sauter le fusible de safran ; affalage, ancre et réparation express), et le chenal de l’île pile le vent en face. Entre temps, vers Arcachon, on a croisé les copains de Patxi avec son pavillon basque, et de Léon, qui se tiraient la boure entre camarades de Jouët. Pour finir par la récompense : reaching dynamique de Graouères jusqu’au Ferret. 20 minutes plus tôt, j’aurais eu mon corps mort, mais là il est à sec… Pascal repassera ranger le bateau lundi.
Vivement la prochaine !
Oui on dit LA COVID. Explications de l’Académie Française. ↩