Ciel ⛅️ 15-18nds N 💨 coef 1️⃣0️⃣0️⃣↗️ pour la marée sur #iboga680 ⛵️ à 📷 les 🐧 avec @fbrouard dimanche#pointmeteo
— FrançoisXavier Bodin (@fxbodin) 11 novembre 2016
Ce point météo sera confirmé en tous points de cette belle marée ornithologique.
13:30 l’Iboga barré par Fred appareille au moteur tandis que Eric, l’autre équipier du jour, retire le taud de la GV.
GV hissée, moteur relevé, Eric a pris la barre. Travers au vent et au chenal.
Le temps d’établir le foc (les rafales à 17 nds sont confirmées) le bateau est déjà à la bouée 14 (Non, Eric, je ne suis pas obligé de suivre le chenal, et ce n’est pas parce que je n’ai pas le permis : l’Iboga est un bateau Libre !)
Du près, direction Claouey. Sauf la drague sur le bancot, et les bouées qui signalent son tuyau, tout en travers du chenal de Piquey. Pas très clair. Mieux vaut contourner toutes les bouées devant la Vigne…
Entre deux rafales, Fred nous régale de sandwiches, chips, godets de ce petit 2006… Voici Graouères à tribord (balise 9, cardinale ouest). Bâbord amure depuis la Vigne. Toujours ce vent de Nord rafaleux. On mord un peu sur les terres vers l’estey de Graouey ; pas un souci, on est à 1h de la PM.
Traversée du chenal de Lège, cap sur Arès. On ne va pas trop tenir compte des esteys et encore moins du balisage. Juste éviter les pignots qui affleurent. Comme ça Jusqu’à Arès. Mais malgré une hauteur d’eau théorique annoncée de 4,4m, la dérive touche et il faut virer de bord.
Cette incursion sur les prés salés nous offrira le spectacle du décollage de centaines de bernaches. Fred est comblé.
Une dernière boucle devant Jane de Boy, avant de piquer sur la plage de Bertic. C’est presque la pleine mer : on peut approcher l’Iboga à quelques mètres du bord.
Quand le bateau est rangé et l’équipage prêt à débarquer, là il y a l’instant rire (là où je pensais 40 cm d’eau, je saute dans 1,5 m) pour finir cette courte mais dense marée de pleine mer.
Pour mémoire, la trace du jour :
trace-20161113-iboga680
(Merci Eric Tardy pour la photo d’entête)