Un dimanche pas comme les autres, mais sans incidence sur les conditions atmosphériques qui de toutes façons n’étaient pas prévues pour être exemptes de pluies ni d’orages. Quelques brumes à évacuer, résultat du dîner de la veille aux cabanes de Bordes, avec les amis du bac à voile « Président Pierre Mallet ».
Marée descendante. Embarquement à 11:00. Pas un souffle. Aller où ? Pas très loin pour pouvoir gérer l’horaire du retour. Vers l’île et puis voir. Un trait de moteur face au courant, jusqu’au droit de la plage des Américains.
Trace GPS du parcours de l’Iboga le 25 mai 2008 autour du Grand BancN’hésitez pas à zoomer pour voir les détails, et à cliquer sur les puces, il y a un bonus !
Prise d’un corps mort en attendant le vent, mais pas très longtemps puisque il en arrive. Reprise du cap face au courant, vers le nord, jusqu’à bifurquer pour ne pas échouer sur les bancs de la Vigne.
Décision de parcourir le chenal du Courbey, vedette de l’arrêté préfectoral qui a fait tant de bruit ce printemps.
La route de l’Iboga vient butter dans le Bancot, qui ferme le Courbey. Il faut le contourner. Puis avec un long nuage qui arrive du sud, une légère pluie, et le vent qui faiblit.
Mais… le sandwitch s’agite dans le panier… il est temps de faire une pause. Le bac à voile Lo Courbageau plante des pignots (twitxit @estouki qui observe la scène aux jumelles depuis La Chapelle), c’est à dire louvoie, remonte au vent lof pour lof dans ce faible vent, en direction du Bancot. Une injection de réel1, une salade de volaille-tomate vinaigrette à l’huile d’olive, une sieste hâchée par le moindre bruit « suspect » mais néanmoins réparatrice, et, en même temps que de besoin, revoilà le vent. N’est-ce pas formidable ?
C’est alors un cap presque direct, tenant compte du courant de marée montante, vers le corps mort. Il y a 1m d’eau sur l’escoure du Phare. Toutes voiles dehors, l’Iboga s’approche au ralenti, gérant son erre et sa manoeuvrabilité, pour accéder pile au corps-mort quant un ahuri décide de s’interposer avec son canote. Pas manoeuvrant… M’oblige à faire un 8 pour revenir en position finir ma manoeuvre. Le type s’excuse vaguement… bah. Pas de mal.
Et voilà pour la 5e sortie de la saison.
pas chercher à comprendre svp, merci ↩