Au corps mort au Canon

Départ tardif, vers 14:30, avec la glacière, Alice, Julie, Hélène. La marée descend. Vent d’ouest modéré. Nous remontons le courant au près à bon plein, proche de la côte, entre les corps morts. Que cette côte est belle et certaines villas « en première ligne » font envie ! Là, le vent est variable en force et direction, jusqu’à parfois manquer et laisser l’Iboga à l’arrêt voire reculer… Par exemple devant la Vigne, où nous devons nous accrocher précautionneusement à un Sun2000 le temps de lancer le moteur. Regards inquiets du proprétaire arrivant en annexe. Mais, sûr de n’avoir laissé aucune trace, nous sommes déjà repartis. Nous accrochons un corps mort vacant devant le Canon, le temps d’un pique nique (il est temps !) Puis retour dans le flot au portant, au milieu du chenal pour profiter d’un vent plus régulier. Petite leçon de savoir-vivre et de réglementation à un plaisancier motorisé qui néglige de s’écarter de ma route, m’obligeant à me dérouter. Je ne suis pas sûr que mon intervention ait été bien prise. Qu’importe, si elle a été comprise. Nous arrivons très rapidement devant le phare. 18:00, c’est marée basse aussi nous devons abandonner l’Iboga à l’ancre et rentrer à pied à la plage. Rendez-vous à 20:00 au plus tard pour le conduire à l’entrée de la conche du Mimbeau; juste face à la cale, pour qu’il soit disponible demain à la marée haute.
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