Depuis 2 jours, le vent est trop faible, l’horizon bouché de brume jusqu’à 13 h et avec ce courant, pas question de sortir : je passerai la journée au moteur. Je fais des infidélités à l’Iboga avec mes rollers. D’ailleurs aujourd’hui j’ai roulé jusqu’à Grand-Piquey où j’ai embarqué sur le KL 17 (c’est un cata) que François inaugure. Bon, force 1 au bon plein jusqu’à Claouey, c’est pas génial, mais au moins je suis sur l’eau.
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Le livre de bord de l’Iboga, c’est le coeur de la chronique, le journal, le blog par excellence ; défiant résolument toutes les prescriptions des hautes écoles de la marine marchande et militaire, je n’y raconte que ce que j’ai envie et, s’il manque l’heure de la marée, l’isobarre, le nom du mécano, le connaissement du fret, et bien c’est comme ça. Par contre, les petites choses personnelles, les plaisirs partagés, la composition du pique-nique, les jubilations… ça, ils devraient y être.
Gymkhana à Arès
Après 12 heures à Bordeaux, j’ai bien besoin de prendre le « large ». A marée haute, coëf. 105, en cette fin de journée, sous un ciel menaçant d’orage, le vent vient de se lever. Je conduis l’Iboga vers Arès. Là, la dérive racle souvent ; difficile de sortir des chenaux, aussi biscornus soient-ils. Mais le balisage a été renouvelé : à partir d’Arès, c’est vert à bâbord, rouge à tribord et puis toujours ces balises indicatrices aux angles des principaux chenaux. plus quelques pignots encore debout, vestiges des anciens parcs à huîtres, qui délimitent le bord du chenal. Au bout de 2 heures, le vent est retombé ; ça tombe bien, je suis de retour.
L’Ile après la tempête
Un petit air de Californie : vue depuis Chez Magne, sous le regard d'Alex (6 ans)
Une étape au Four
15 h : l’Iboga piaffe sur son nouveau corps-mort que j’ai enterré le matin même. Bon, je n’irai pas loin : la marée monte depuis 4 heures ; mais je pars quand même. Petit 3 bft qui fraîchira jusqu’à 4 bft dans l’après-midi passant d’ouest à nord comme à l’accoutumée. Seul à bord : je me suis octroyé 2 jours de vacances pour profiter de ces premières belles journées du printemps, mais les équipiers potentiels sont au charbon. Sinon, sur la nav’, rien d’extraordinaire : contre-courant et bout au vent bien sûr ca ne va pas vite. Je descends quand-même jusqu’à la Vigne. Au retour, comme c’est marée haute, j’accoste au quai du port du Four où Herber et Francis opèrent la Chunga à sec. Après, ya plus qu’à traverser la dune perdue. Ca passe. Retour au mouillage à 19 h.
Parisienne à bord
Midi : vent est-sud-est 4 bft, plutôt glacé ; la marée baisse vite (coëf 96) mais le bateau flotte encore. J’avitaille et je pars. Herber et Nathalie m’accompagnent. Descente jusqu’à Piquey sous un spi de plus en plus ardent : le vent tourne sud. Pique-nique à bord au large du Ferret puis descente vers le Toulinguet dans un vent insuffisant à étaler le courant montant. Deux heures de pétole, on se traîne à la vitesse du courant. Herber lance ses leures ; en vain : pas de loubines ce soir. Halte sur la plage de l’Herbe pour embarquer Jeff. Re-spi jusqu’à la dune perdue. Là : plus de sable que d’eau. Malgré les 30 cm de tirant d’eau, on est planté. Pas grave c’est l’heure de l’apéro. Claouey est devant nous à 500 m. C’est fini pour aujourd’hui.
Les huîtres de l’Herbe
Météo 2 à 4 Beaufort, grand soleil, vent sud tournant noroît en fraîchissant, Basse Mer à 15 h 30. A bord : Florence, Cathy, Patrick. Départ de Claouey à 11 h 00. Halte sur la plage du village de l’Herbe pour assouvir une envie subite d’huîtres [photo à venir]. Puis belle marche sous spi jusqu’au banc du Toulinguet, bateau sur la plage. Pique-nique et café. Navigation non-stop vent dans le nez au retour. Arrivée à la nuit tombée.
Premier coup de soleil
Météo 1 à 3 Beaufort, grand soleil, vent sud-ouest tournant noroît en fraîchissant, Basse Mer à 14 h 30. Pas d’équipier au départ. Départ de Claouey à 11 h 00 au moteur (en fait à midi à cause de ce %÷\# ! de mouillage qu’il a fallu démêler, et il ne restait pas trop d’eau pour flotter). Coup de soleil pendant la belle descente jusqu’aux bancs du Moulleau. Sandwiche et café en navigation, barre amarrée, bateau équilibré. La cafetière s’est cassée, après 5 ans de plaisirs partagés :-( Arrêt sous voiles sur la plage de la Vigne pour embarquer Eric et Muriel (ca repose, des équipiers). Arrivée vers 19 h 00.
L’escapade du 27 décembre 1999
Forêt couchée par la tempête
Bonne année 2000 !
Avant tout : vérifier que le bateau n’a pas souffert dans la tempête (voir les « aventures » de l’Iboga). Tout va bien, il n’a juste plus de corps-mort, mais on s’en occupera plus tard : il fait trop beau. J’embarque. Pour cette première sortie de l’année 2000, rien d’exceptionnel comme parcours : descente jusqu’à la Vigne et retour. C’est que les journées sont encore courtes, on est en plein hiver. Que j’ai eu froid !
Fin de saison 99
Il faisait encore très beau en cette arrière saison 1999.
Un échouage parfait sur un banc d’Arguin déserté par les touristes. Vue fabuleuse sur les « passes » sud du Bassin et la dune du Pyla. Vue aussi sur la carène infâme qu’il va falloir songer à récurer