Gymkhana à Arès

Après 12 heures à Bordeaux, j’ai bien besoin de prendre le « large ». A marée haute, coëf. 105, en cette fin de journée, sous un ciel menaçant d’orage, le vent vient de se lever. Je conduis l’Iboga vers Arès. Là, la dérive racle souvent ; difficile de sortir des chenaux, aussi biscornus soient-ils. Mais le balisage a été renouvelé : à partir d’Arès, c’est vert à bâbord, rouge à tribord et puis toujours ces balises indicatrices aux angles des principaux chenaux. plus quelques pignots encore debout, vestiges des anciens parcs à huîtres, qui délimitent le bord du chenal. Au bout de 2 heures, le vent est retombé ; ça tombe bien, je suis de retour.