Atterri du 🇧🇷 Brésil la veille, déjà sur le bassin. Comme si la mer m’avait manquée !
Passage express à Claouey avant de filer au bateau. Il est près de 13:00, PM+3, donc urgent. Et j’arrive… trop tard : le bateau est posé. À peine, mais juste trop pour moi. Un voisin de mouillage me voyant pousser s’associe à mes efforts et ensemble, nous gagnons les quelques centimètres d’eau qui manquaient. La marée est sauvée !
Category Archives: Livre de bord
Le livre de bord de l’Iboga, c’est le coeur de la chronique, le journal, le blog par excellence ; défiant résolument toutes les prescriptions des hautes écoles de la marine marchande et militaire, je n’y raconte que ce que j’ai envie et, s’il manque l’heure de la marée, l’isobarre, le nom du mécano, le connaissement du fret, et bien c’est comme ça. Par contre, les petites choses personnelles, les plaisirs partagés, la composition du pique-nique, les jubilations… ça, ils devraient y être.
Le maillon faible
C’est un SMS avec photo de l’ange gardien de l’Iboga qui m’alerte. Merci ami Pierre !
maillon faible corps mort 2019
Yoye on board!
Vous vous rappelez que le bateau était resté tanqué dimanche dernier ? Hier j’ai reçu un message : « ton bateau flotte ! » Ah ! je vais pouvoir le reconduire au Ferret.
C’est un WE chargé avec un mariage d’anthologie sur la plage de la Pointe aux Chevaux, ça pour la soirée et la nuit, enchaînement avec un anniversaire de cousin à Sylvosa. Continue reading
Rassemblement des Jouët 680 à Claouey
On peut dire que j’ai franchement raté ce rassemblement puisque, tenant compte des courants de marée et des hauteurs d’eau, le RV était donné à 08:30 pointe du Congre. Un rassemblement pour les lève-tôt !
À 08:30 et même après, de retour d’une maxi-semaine de boulot au salon du Bourget j’étais encore au lit à Bordeaux :)
Une Pentecôte agitée et penchée
C’est samedi soir et j’ai pris ma journée pour me reposer d’une semaine très intense au travail. En arrivant au Ferret, je rêve d’une pizza, mais au lieu d’aller chercher ma pizza chez Joël, je croise un propriétaire de Gibsea 68 avec qui je ne résiste pas au plaisir d’une bière et d’anecdotes de carénage et bricolage… Résultat à 22:34 : Joël a éteint son four. Argh! Heureusement ma glacière est plein de bonnes choses du marché (mais ma pizza, heuhhh…)
Claouey – Ferret dans un bon vent et l’escalumade
Ce WE « à la mer » n’a commencé que samedi vers 13:30 après 3h de route, dont 1h30 au pas entre Andernos et Claouey. C’est que je n’étais pas le seul à vouloir profiter des 30° à l’ombre annoncés. Mais voilà, je ne pouvais pas partir plus tôt… J’avais RV à 15:00 à Claouey, pour la première sortie de l’équipage de Bleu-de-Mer, la pinasse sur laquelle je partage la joie et l’énergie de naviguer en groupe avec l’idée de réitérer la conquête du championnat du monde des pinasses à voile du Bassin d’Arcachon. Après l’épreuve de la patience sur la route, et une escale alimentaire à Claouey, je descends jusqu’au Ferret embarquer sur l’Iboga qui flotte déjà. C’est parfait. GV haute, Yamaha et le courant portant me permettront de faire la route Nord bout au vent de toutes façons trop léger. À la Pointe aux Chevaux, je coupe vers les Jacquets, puis le Four et cap sur Claouey. Sauf quand ça touche une fois, 2 fois, et la 3e fois la vague du bateau ne lui permet pas de passer la cahouène. Me voilà échoué sur la Dune Perdue (cartographiée comme « Anse du Sangla »). Mais comme vous aurez suivi, la marée monte et le temps de prendre mon casse croûte, enfin ! Le bateau peut reprendre la route pour rallier les copains.
Nuit à bord suivie d’un tour de l’île dominical
La veille, c’était Atelier « noeuds et cordes » à la cabane des #jouet680, Port du Canal, animé par Edward Amade, maître noueur de la Guilde Internationale des noueurs de nœuds (IGTK). C’est là que j’ai appris à faire le nœud de chaise. Bon, enfin, appris… surtout à le faire dans tous les sens et même avec une efficacité de 95%, en le commençant par un nœud en 8. Un nœud à découvrir. Aussi, j’ai enfin appris à épisser le Dyneema, cette fibre 100% synthétique aussi solide que l’acier. En fait c’est super facile, à condition d’avoir les bons outils : aiguilles creuses, tire-fil, épissoir, adhésif, fil à surlier, un bon couteau et un mini-chalumeau pour les finitions.
Continue readingLa marée de Pâques, avec Alice, de belles photos et un esclandre à l’intérieur
Ce premier jour de long WE, il faut profiter de la météo dès aujourd’hui parce qu’après, ça ne sera pas très agréable ; d’après les prévisions.
C’est pourquoi Alice est allée dès vendredi matin faire le marché pour la marée et au delà. Ainsi dès 08:00 nous prenons la route pour le Ferret. Une escale à Claouey pour compléter le stock d’eau des Abatilles et prendre du pain. Le stand de légumes de Nadine est ouvert ; ça sent la saison…
Allée des Cormorans. Le bateau flotte encore (encore heureux !) Continue reading
Petite marée sur l’Iboga
Dimanche, vent attendu 10-12 nds d’est, ensoleillé, t° ressentie 18-20°
La marée monte, coef 44. On peut partir à midi du mouillage. Naviguer avec le flot : tchanquées ? Gujan ? le long de la presqu’île ? on décidera… Il faut être de retour au mouillage avant 19:00.
Bon programme, non ?
Ainsi était formulée mon invitation à bord.
Finalement on s’est laissé tenter par remonter le long de la presqu’île.
Continue reading
Vers l’Herbe, ou pas…
Ce dimanche 24 mars, les Jouët 680 se sont donné RV pour une navigation de conserve, une escale à l’Herbe et un tour de l’île. J’ai décidé d’accompagner le mouvement avec l’Iboga. Hélène et Jacques se sont portés volontaires comme équipiers. Ils arrivent le matin de la Teste par la pinasse de Bélisaire. Nous nous rejoignons pour un café au Yachting vers 09:30. La marée baisse. Le vent inexistant. Le coef de 108. Je vous laisse résoudre l’équation : l’Herbe ne fait pas partie des résultats possibles.
Ce sera du moteur dans le sens du courant. Et encore il faut forcer pour traverser le chenal vers le Pyla, en visant le Moulleau. Devant la Grave, je crois sentir un peu de vent Est-Sud-Est. Voiles hissées, moteur coupé, ça repose. Seulement, le bateau tourne sur lui même emporté par le courant. Ce n’est pas vraiment « naviguer ». Allez, re-moteur pour finir de longer le banc d’Arguin.
La conche sud présente une passe d’entrée exiguë entre le banc et les parcs. Pas évident de trouver un vrai chenal. Plutôt que risquer d’être collés au milieu du passage, nous piquons dans la conchelette au sud de l’entrée, jusqu’à échouer au bord de la plage, bout au vent de Nord qui arrive. Il reste 2h de descendant. Dans la conche, 4 bateaux dont 2 à voile. Pas mal. Cette année, les places seront très rares et l’accès difficile. C’est pas plus mal.