Le numérique a pris une place importante dans la conception des expositions ; une place qui s’est amplifiée avec la crise sanitaire de 2020… Une place qui a aussi donné lieu à de nombreux débats. D’un statut de technique utile pour documenter la fonction de conservation des collections (bases de données, catalogage, numérisation, gestion…) le numérique est désormais considéré comme un moyen de médiation offrant de nombreuses possibilités. Les visites virtuelles par exemple offrent la possibilité de garder un lien avec les publics, et peuvent amener à réfléchir sur un continuum de visite préparant ou prolongeant l’expérience in situ, une perspective transmédia particulièrement pertinente sur ce sujet.
Catégorie : e-business
Dans cette catégorie, les billets relevant de la sphère professionnelle.
Ceci est un appel du pied.
Périmètre : on va rester dans le domaine du numérique, zone de confort.
L’idée c’est que chacun de nous, on peut avoir dans sa todo liste, sur un post-it® ou seulement dans sa tête une idée de service, de produit, d’application, de solution à un problème concret de tous les jours… que ce soit un truc dans le metavers ou simplement sur le web, une extension pour navigateurs ou une app mobile, du sans contact ou du tactile, une machine ou un machin, du transmedia storytelling ou un outil back office B2B, un bot, une IA, un smart contract… Ce genre d’idée qui nous fait dire : « dès que j’ai le temps, je développe cette idée, si ça se trouve c’est l’idée du siècle et ça serait dommage de ne pas juste vérifier, en cas… » Et ce qu’il se passe, c’est que :
– soit on ne trouve jamais le temps
– soit on n’a pas la compétence-clé pour juste commencer à passer de l’idée au POC (preuve de concept) ou au proto à faire tester au marché
– soit pas d’argent de toutes façons à y consacrer
La réalité augmentée low-tech
Connaissez-vous, en Serbie, la forteresse de Kruševac et son histoire mouvementée, depuis le 14e siècle ?
Moi non plus.
J’ai découvert son existence sur le post Linkedin d’un spécialiste de réalité augmentée, qui montre cet astucieux dispositif de — littéralement — réalité augmentée sans la moindre électronique.

Par CrniBombarder!!! — Travail personnel, CC BY-SA 3.0
Ayant participé à la diffusion de plusieurs générations de technologies interactives — qu’on va appeler aujourd’hui « le digital » — je peux témoigner que les besoins et les modes d’appropriation des utilisateurs présentent une remarquable stabilité.
Je découvre aujourd’hui ce schéma qui représente bien cette idée de stabilité dans les besoins, de progression lente, de « visquosité », dans les usages tandis que dans la dynamique de la loi de Moore, maintenant devenue exponentielle (dans un monde aux ressources finies, mais c’est un autre sujet), la technologie nous échappe.
Attraction plébiscitée par les visiteurs de parcs d’attraction, un « Cinéma vertical » ou « cinéma volant » représente une opportunité pour l’attractivité d’un équipement de culture (scientifique ou non) autant qu’un défi quand on envisage le coût d’investissement d’un tel équipement.
Vingt ans d’expérience multisensorielle immersive
Le premier Flying Theater a été conçu pour le parc Disney California Adventure en 2001, sous le nom Soarin ‘over California. Le principe innovant est une évolution des simulateurs de vol et des cinémas géode : on installe les spectateurs dans une nacelle articulée qui va être mécaniquement déplacée devant un écran concave, donnant l’impression d’une immersion, d’un vol, dans le film projeté d’une durée de 4 à 6 mn.
Alors que j’étais en charge du Service Design et du Customer Success de Linguali, entre autres casquettes que porte un cofondateur, j’ai tenté de concevoir les interfaces utilisateur les plus simples possibles. Et de les améliorer, vers toujours plus de simplicité, grâce aux retours d’utilisateurs.
Mon objectif : l’affordance.
Affordance, définition : « la caractéristique d’un objet ou d’un environnement qui suggère à son utilisateur son mode d’usage ou autre pratique » (Wikipedia)
Malgré cette recherche, je n’ai jamais été dispensé d’écrire des mode d’emplois, schématiser des « premiers pas avec », produire des vidéos tutoriel. En essayant de ne pas compliquer ce qui était censé être déjà très simple. Alors j’ai essayé de faire les meilleurs mode d’emploi possible pour des produits qui idéalement devraient ne pas avoir besoin de mode d’emploi.
#résumé
En matière d’expérience de visite d’une expo, le numérique permet plusieurs scénarios pour proposer au visiteur de collecter des contenus, ses coup de coeur ou l’équivalent de marque-pages, afin d’y accéder à son aise après la visite. Même si cela n’est pas leur vocation première, les dispositifs post-visite permettent de valoriser au mieux les contenus scientifiques et culturels avancés, couramment relégués au « niveau 2 » des dispositifs in-situ.
Quand j’ai créé BX France SARL, en 2004, j’avais fait le choix d’une banque simple, aux services simples mais peu couteux pour les entreprises : la banque postale. Ce que j’ai toujours apprécié à la banque postale, c’était la proximité et le nombre de bureaux (de Poste) et la possibilité de déposer des chèques dans n’importe quelle boîte à lettres grâce aux enveloppes T fournies gratuitement à la demande. Ce que j’ai progressivement de moins en moins supporté ce sont les empillements de frais — « commissions de mouvement » et « frais de tenue de compte » surtout — qui rendent un compte peu actif finalement coûteux. Autre défaut qui est devenu irritant : le prix demandé pour avoir la banque en ligne. Ce qui devrait être un service de base est encore facturé par cette « banque » plus de 150€ par an !
Chaque crise nous offre son lot d’opportunités. Celle-ci a littéralement ouvert les vannes de la visioconférence ! Cours de yoga et méditations Live, école en ligne, « Skypéros » 🍻1, et bien sûr, c’est plutôt l’objet de ce billet : les réunions et conférences de l’univers des affaires et des administrations qui s’est converti (de force, donc) au télétravail… Nous avons tous l’occasion de participer à des visioconférences et pour certains d’entre nous, d’en organiser.
Pour ce projet de médiation culturelle connectée, le client me demande de couvrir une très large spectre de publics — en gros, tout le monde : résidents, touristes, professionnels, enfants, étrangers, personnes handicapées… — tout en mettant en œuvre les dernières technologies numériques : réalité virtuelle et augmentée, géolocalisation par Galileo, reconnaissance d’images… Bref : 1. populaire, 2. sur les smartphones des visiteurs, et 3.innovant. La quadrature du cercle.
Ce qui m’a amené à faire le point sur la présence du smartphone dans la vie quotidienne du public, les opportunités offertes par les usages actuels, et les limites de ces équipements.
