Le bonus du 2 octobre 2011

Samedi, arrivé bien tard au bateau, puisque la grande partie de la journée s’est passée à terre et à table (fini sur cet Armagnac de 1947 à te tirer des larmes) avant de contourner la petite mer de Buch. Et passé embrasser la grande Alice, mon bébé de 17 ans ❤️

Bien tard mais bien tôt puisque le bateau ne flotte pas encore. Il s’en faut d’une bonne demi heure. Délais mis à profit pour valider et twitter la situation du Lanaverre 510 Nadaü, saluer Jean-Claude, du 680 Hélios de Cassy, qui attend Jean-Claude, du 680 Le Gaillard, de Gujan, venus faire escale au Mimbeau, et regarder l’eau arriver. De toutes façons, il n’y a pas de vent.

Il était question de rallier quelques camarades #nndd vers Claouey ou Afrique. Et puis une invitation pour la soirée aux 44 m’a détourné de ce projet. Alors le bateau a flotté et j’ai pu descendre aux 44 en longeant le Mimbeau par l’extérieur, au moteur et contre le courant. Un corps mort inoccupé pour la baignade. Il fait si chaud. Installer le bateau contre la plage dans l’idée de pouvoir le récupérer le lendemain à la PM de 9 heure. Le ressac chahute pas mal le bateau, mais sans mal… Et parcourir à pieds les 200m jusqu’à la villa de la soirée.

Dans la nuit, un saut jusqu’au bassin, « pour voir ». Enfin, pour voir pas grand chose : pas de lune. Par contre la voie lactée, au dessus, et l’eau, noire, le grand silence à part loin au Pyla, le son d’une fête et côté chenal, le bruit du courant contre les mouillages…

Ce matin, la Lugue du Mimbeau. ping:@scottographe @valvert @altaide_jf @Lucile_Reynard @cel_ina @estouki #beach #botb2011

Ce matin, la Lugue du Mimbeau. ping:@scottographe @valvert @altaide_jf @Lucile_Reynard @cel_ina @estouki #beach #botb2011

Le matin, embarquer (un peu scabreux : encore le ressac contre la plage ; un riverain en pneumatique s’offre pour me haler sur quelques mètres). Hisser la GV et le génois. Sortir des mouillages au moteur car le descendant provoque un courant très violent. Il y a pas mal de vent : peut être 15 nds dans l’est. Un bord contre courant, pour profiter de ce vent qui ne durera pas. Point avec le patron du Cape Cod I, qui a passé la nuit au Mimbeau pour les prises de vue de sa prochaine production. Nous nous donnons RV au Toulinguet. Point avec les #nndd qui viennent de quitter l’île et descendent aussi vers le Mimbeau.

Quelques bords dans le chenal. Que c’est bon de naviguer avec ce vent et ce beau temps. Prendre un ris dans la GV même. Arrivent les #nndd : La Bulle, Estouki, Mouille-Col et – ça faisait longtemps – le First 211 jaune « Lascar ». Dernier run vers le banc de sable. Passée la bouée de chenal rouge, abattre en grand, remonter la dérive, libérer le safan, et pénétrer dans la conche du Toulinguet, dans moins d’1m d’eau, jusqu’à échouer contre le banc.

Échoués au Toulinguet

Échoués au Toulinguet

Bientôt arrivent Mouille-Col et cape Cod I. Mais les autres cherchent une solution solidaire pour le First 211 qui ne peut pas échouer. Ils iront trouver cette solution ailleurs…

Ensuite, c’est une longue marée bien échouée qui nous attend. Avec ses baignades, son apéro-déjeuner au rosé puis rouge dans le cockpit de Mouille-Col où il fait tellement chaud que nous devons installer un abris de soleil !, sa discussion politique, sa sieste avec ou sans livre… Le vent est passé à l’ouest et nous n’entendons plus le « ballet » des jetskis. Café, du vrai. Stéphane s’éclipse pour faire quelques images du beau canot mixte « Chiule Ben » côté caouènes. Jean-Louis a toujours un truc à bricoler sur son Sun 2000…

Voilà l’eau qui est revenue. Et le vent qui s’est effacé.

La première partie de retour se fera à la vitesse plus ou moins du courant. Pas mal chahuté par les vagues artificielles des bateaux à moteur… Je tire la bourre à un Gibsea 68, mais les 200m au moteur qu’il s’autorisera juste avant de toucher du vent seront décisifs. Et au niveau de la pointe, assez de vent pour tirer de larges bords, jusqu’à entrer dans l’escoure et crocher le corps-mort.

Mais la journée n’est pas finie : arrive l’ami Jérôme en quête de témoignages visuels ; il vient de se faire piquer son sac étanche sur le Mimbeau alors qu’il se baignait. Pas cool, hein ? Et voilà, on est contre les caméras de surveillance et voilà ce qui arrive… Même Stéphane, arrivé un peu plus tôt pour compléter ses rushes a raté la scène… Alors si vous trouvez un petit sac étanche jaune qui traîne vers le Mimbeau / Bélisaire, n’hésitez pas à le signaler. Edit du 4/10 : message de Jérôme « le sac a été retrouvé, c’était un acte bienveillant semble-t-il. »

Mais la dominante de ce WE d’août en octobre, c’est du BONUS !