Grape de #nndd à Claouey

Passé la nuit au port d’Arcachon. Il pleut. Vers 8h du mat, réveillé par les sportifs qui sortent faire régater leurs Open 5.50 et 7.50. Ils font bien : le vent est soutenu. Moi, je replonge dans la banette jusqu’à 10h. P’tit déj à bord. Utile, le grille-pain sur le gaz, pour améliorer la baguette de la veille. Après la vaisselle sur le ponton, départ pour une petite journée sur l’eau : naviguer avec le montant jusqu’à la renverse, puis redescendre au Ferret pour raccrocher le mouillage avant PM+3 c’est à dire dans mon calcul, vers 16:00.

Coquetterie : comme les régatous, sortir du port sous voile. Au portant c’est facile sauf que le vent est sacrément calmé. Une demi heure pour arriver à la sortie du port ! Et là, plus rien. C’était bien la peine… Moteur. De toutes façons, pour traverser le chenal, moteur aussi.

Cousse. Sous voiles. Le vent léger mais suffisant pour évoluer, en tout cas avec l’aide du courant, s’est établi au NW. Mapoutchet. Chenal de l’île. Re-pétole et puis ça repart. Deux longs bords tribord amure et 2 petits contre bords. A la sortie, Graouère, il reste une demi heure de montant, cap vers Claouey. Je prends en chasse un Sun 2000 que je rattraperai au large de l’anse de Sangla : c’est Mouille Col. Il suit Uka, tous deux de retour de leur nuit à Afrique. Après échanges de nouvelles, je change de projet. Arrivée dans le chenal de Lège que j’ai tant parcouru les 5 premières années de l’Iboga. Trouve là le Président Pigneux et la Présidente, exceptionnellement pas sur une pinasse : ils partent sur leur GibSea 68 pour une nuit à l’île.

Je réclame un peu de compassion : je manque de vent

Je réclame un peu de compassion : je manque de vent

Jérôme amarre son Uka à son corps mort, Jean-Louis, à couple et l’Iboga derrière. Installés pour déjeuner. Moment de convivialité correctement arrosé (piouh, quel WE !) Sempiternelles et inusables discussions nautiques. Au moment du café-manzana, passent Éric et Muriel sur leur petit pneu bleu. Peut-être bientôt le pavillon Mettez les voiles sur le petit bolide, en plus du B-Jet le plus rapide de la flotte (magnifique performance de Manouche aux 18 heures d’Arcachon), histoire de bien partager notre goût commun pour la civilité nautique ?

Déjà plus de 2h que la marée baisse, il est temps d’aller planter l’ancre de l’Iboga dans le sable de Bertic, où il attendra jeudi, le 14 juillet, sa prochaine sortie. Jean-Louis passe m’embarquer et, après nos adieux aux équipiers d’Uka, nous prenons la route du Ferret.

Avec ce NW bien établi, peut être 3 beaufort, et le courant aidant, Mouille Col touche l’escoure du phare après une heure de nave rapide. Je descend, aide Jean-Louis à remettre son bateau dans le sens du départ et le voilà en route pour son mouillage des Arbousiers. Et moi pour Bordeaux, jusqu’à mercredi.