Demi journée de septembre

Ce dimanche, je suis arrivé au bateau bien en avance puisqu’à 12:30 il restait encore 1 heure et demie de montant pour faire flotter la bateau. Mais qu’importe, j’étais bien, avec mon casse croûte à me laisser dorer au soleil. Les insolations de septembre sont les meilleures parce que les dernières de l’année. L’occasion de causer avec le propriétaire du Jouët Eole, mouillé lui aussi escoure du phare, un peu plus au large.

Et puis peu avant 14:00, toutes voiles dehors, emporté par le montant sous un fort coef de 90, vers Arcachon. Mais le peu de vent d’est devient nul et j’ai sacrément envie de piquer un somme. Et alors ? En plein milieu du chenal et de la pétole, je laisse le bateau évoluer à sa guise et je descend dormir 15 mn sur la banette.

Au réveil, je suis passé de la Chapelle à Thiers. Lançage du moteur et route vers les tchanquées, aller visiter ces cabanes où je ne suis pas allé depuis tant d’années. je n’ai rien raté : la foule des bateaux à moteur, ces saloperies de jets lancés à 30 nds, et la réplique de cabane 53…

Toujours au moteur et au ralenti, j’embouque Pelourdey, au plus proche de la côte sud de l’ile…

Devant Afrique, je tombe sur Escalumade, faisant une pause entre le championnat d’avirons d’Arcachon, où était engagée Capricieuse, et Claouey.

Arrive à travers terres Chi’ule Bent, du Ferret. Converge-diverge. Les 2 gréements traditionnels continuent vers Claouey tandisque je mène l’Iboga de nouveau à la voile, vers le chenal de Piquey. Puis cap face au courant vers le Ferret : entre 3,5 et 1 nds au portant.

Rencontre avec le canot mixte Chiu'le Bent

Rencontre avec le canot mixte Chiu’le Bent

Arrivée peu après l’étale de PM pour amarrer l’Iboga et rejoindre la plage à la godille.

Un truc important que j’avais oublié de vous dire la dernière fois : cette fabuleuse odeur de varech sur la plage, qui est revenue et je croyais ne plus jamais sentir ! Ah, que c’était bon. Incroyable comment l’olfactif active la mémoire…