Cap sur le Cap-Ferret sous les giboulées de mars

Cap sur le Cap-Ferret sous les giboulées de marsArrivé à Claouey juste au début d’un beau grain qui allait durer et abondamment mouiller, j’ai trouvé plus à propos d’aller rendre visite à l’ami Francis, des Puces du Bassin, pour voir s’il n’a pas une bouée de corps mort d’occase à vendre. Il avait.

Puis, profitant de la dernière heure de montant, remise en route de l’Iboga : puisque finalement, il n’y aura pas d’hivernage à sec, les drisses repassent dans leurs poulies, la bôme à sa place, la GV dépliée et rendraillée, le palan d’écoute itou. Par chance, le gros du grain est passé et c’est avec mon oncle François que l’Iboga inaugure sa saison 2007. Noter la précocité de cette saison par rapport à 2006 qui avait commencée fin… juin ! Espérons qu’il y aura, pour la quantité, davantage de sorties et au moins autant de qualité que l’an dernier…

Pour commencer, aiguillonné par les succès régatiers de 2006, j’ai résolu d’engager l’Iboga à la régate « Entre Bancs et Esteys », organisée samedi 7 avril par le CVA. Nous devrions en reparler prochainement… Le calendrier s’impose donc, ce qui explique notre bravoure de ce samedi 31 mars « ne-te-découvre-pas-d’un-fil » polaire. Mais où est l’anticyclone des Açores ? Encore une future chronique météo-écolo à venir.

Remplacement du foc par le génois léger : + 2nds. Nous croisons le seul autre bateau, un voilier, vers la Vigne. A bord, discussion sur le Bassin d’Antan, les amis de mes grands parents… l’histoire de certaines propriétés boisées que l’on aperçoit en front de mer… Précieuses confidences familiales. Tiens, des pins mûrs ont été coupés devant la résidence el Palomar : il va y avoir des plaintes et des grincements de dents devant la « déforestation »
. Ils me font bien marrer, les détracteurs de la coupe rase, qui croient que les arbres sont grands par nature, comme ça, pour faire beau à voir.

Enfin, les Américains, Bélisaire, ses parcs et l’escoure du phare s’ouvre devant l’étrave de l’Iboga. Cap à la plage dérive haute et atterrissage. Nous sommes partis il y a 1 heure et demie, pas davantage.

Arrive cousin Thierry par la route, pour nous racompagner à Claouey. Le bateau restera à l’ancre une semaine, jusqu’au départ de samedi prochain pour Arcachon.

Le bateau fonctionne, il est validé pour la saison.