3-C07

Tiens, hier, j’ai été appelé par mon cousin, de Bordeaux Voiles qui me relayait une alarme : l’un de ses clients, riverain du Ferret, venait de l’informer que mon bateau que j’avais laissé à la plage tapait fort dans le ressac.

Je suis parti à Ferret, juste pour arriver à la PM. En fait, le riverain, que j’ai appelé aussi, me dit que c’était à la PM d’hier qu’il tapait fort. En effet, ce soir, il flotte coolos, parallèle à la plage. Pas de ressac, pas de tape. Tant mieux en un sens.

Après avoir râlé d’être obligé de prendre la route, je suis content d’être là un lundi soir, c’est un luxe que je n’aurai certainement pas toujours… L’eau est glacée. Heureusement, je trouve une pôvre planche à voiles de réforme, demi éclatée mais qui flotte encore. Ayant perdu son aileron, elle ne va pas très droit mais qu’importe, tant que je ne me mouille pas.

Pas venu pour rien, je décide de mouiller le bateau de sorte d’être tranquille. Mais en attendant, je vais aller à mon corps mort accrocher la nouvelle bouée. Il n’y aura plus qu’à peindre mon n° d’autorisation : 3-C07 et le nom du bateau. Comme la bouée est grosse (plus grosse que la bouée prescrite par la Mairie, j’espère que M. Laplanche ne me sanctionnera pas !) je vais peindre aussi l’adresse du blog : il n’y a pas de sot support pour la notoriété… Le mouillage d’été est en place.