Ce dimanche 17 juin chargé en émotions : fête des pères (appels de mes 2 grandes filles !), anniversaire de mon père et 2e tour des législatives. Matinée pluvieuse. L’Iboga est toujours là où nous l’avons rangé hier soir. Après quelques épisodes à terre, photographiques, amicaux et familiaux, comme je suis venu, je reprends seul le bateau pour le ramener au Ferret.
Bon courant dans le pif, et le vent aussi, irrégulier en cap et en force. Grâce à cette superbe voile, l’Iboga se déhale à force de louvoiements d’abord du côté des corps morts, puis le long des parcs, au nord du Teychan. Mais, la moyenne-fond est quand-même plafonnée à 2,6 nds. Dans ces conditions, rien d’étonnant, la route est lonnngue. La concentration est paroxysmique, autrement les mètres durement acquis sont très vite reperdus. Il n’y a pas plus d’une douzaine de bateaux sur l’eau, sans compter la flotte des Grand Surprise en régate depuis la veille.Une navigation sans histoire, autrement. Rendu au milieu du chenal de Piquey et constatant l’inexorable dérive, le moteur s’impose pour rallier la plage du phare. Sans regrets : cet après midi sur l’eau, sous un soleil radieux alors que la prévision météo était pessimiste, était vraiment excellente, et puis un bon exercice de navigation aux nerfs, très bon pour les prochaines rencontres.
Reste à caréner le bateau. Un autre épisode.