Varech, pétole et ya plus d’saisons.

Prévu à 12:30, le départ se fera finalement à 15:00 alors que la marée est déjà presque haute. Le BMS avait annoncé des vents de 50 à 60 nds : on les attends encore, heureusement. Les prévisions les plus récentes faisaient promesse de vents de 11 à 16 nds : ce furent des vents de 1 à 3 nds faiblissant à rien.

Plusieurs contretemps font que cette sortie du 30 octobre sera assez courte : plus longue que prévue, la réparation de fortune du lanceur du Mariner, qui m’était resté encore une fois dans les mains avec cette fois, l’extrémité du ressort cassée – réparation réussie ; mais aussi découverte du vol de notre annexe. Deuxième vol : le premier l’année précédente avait été résolu. Mais cette fois-ci, le mystère reste entier. A bon entendeur : l’annexe de l’Iboga est un Optimist aluminium de réforme ; il porte le n° 7 gravé sur ses côtés et le tableau arrière ; un autocolant du club nautique de Claouey et une dame de nage de tabur vissée sur sa lisse arrière. Je ne désespère pas de la retrouver.

Ainsi, c’est avec une annexe prêtée – un tabur – que Alice, Julie et moi-même, les fesses mouillées, prenons le départ pour cette très brève virée qui nous conduira du mouillage au Grand-Banc avec l’aide de la fin du montant, puis, voiles flasques, et, heure d’hiver et nuages aidant, le soleil faiblissant, le Mariner nous ramène au Ferret pour un paseo devant la plage du centre. Rien de plus.

Quoi à signaler ? le varech, en quantités que je n’avais pas vu depuis des années. Saloperie de varech qui s’entortille dans l’hélice jusqu’à arrêter le moteur ! Il n’a pas besoin de ça.

Autrement, quelle douceur pour un 30 octobre : les baigneurs ne se comptent pas. Quel beau pays.