Rase-côte

Pour la deuxième sortie de la saison, nous avons décollé assez tard – 16:20, la marée commençait à descendre – pour une fin d’après-midi de voile sous cette curieuse brume qui dominait le Bassin. A bord, outre moi-même et mon équipière permanente Hélène, Philippe et Claude et leurs 2 petits garçons. Pour mieux gérer le temps de retour, nous avons pris la route de l’Herbe, à contre courant, vent portant, juste assez loin de la côte pour toucher le vent d’ouest-sud-ouest et juste assez près pour pouvoir commenter les villas sur la dune et les bateaux au corps-mort : « tiens encore un Bélouga ; sacré bateau, très bien adapté au Bassin aussi. Quoiqu’il soit plus esthétique avec le petit rouf de sa version sport… Mathieu m’a dit que son voisin en a un à vendre… Combien ? huit mille cinq ?… » etc.

Demi-tour devant les cabanes en or de l’Herbe. Bateau au près, courant dans le dos. Le patron descend faire la sieste : rien à raconter. L’arrivée au Mimbeau se fait avec juste assez d’eau pour amarrer l’Iboga au corps-mort. 19:30. Impeccable.

Plus qu’un week-end pour préparer le bateau aux 18 heures d’Arcachon ! L’équipage par contre se prépare furieusement depuis le début du printemps, en régatant sur l’estuaire et en acceptant toute proposition de convoyage. Je les sens très motivés, ça promet.