Vendredi 31 mars, vers 10:00 coup de fil de la Gendarmerie Maritime : mon bateau est signalé échoué, sans mouillage, sur la plage de la pointe du Cap Ferret ! Les gendarmes ont été averti peu avant par les services techniques de la Ville. Je me procure immédiatement un mouillage de remplacement (emprunté au Nephtys de Renaud, à Claouey) et je me rends sur site, où j’ai pu faire les constatations suivantes :
le bateau est échoué au niveau de la laisse de haute mer ;
le mouillage du bateau a été tranché à quelques centimètres du chaumard, le bout ne présente aucun signe d’usure ;
la coque est grattée, principalement sur le flanc tribord ;
l’échelle de bain rivetée manque au tableau arrière ;
je ne constate pas d’autres dommages visibles, sous toutes réserves.
Comme annoncé, le programme de la journée renflouement. Tout le monde est le bienvenu. Je ne sais pas s’il y aura besoin de coup de mains, mais rien que le plaisir de s’y retrouver se justifie en soi.
Les fondamentaux : basse mer à 11:42, PM à 17:53, coef. 97 ; Prévisions météo : temps perturbé dans un régime de nord-ouest avec menace de grand frais pour la journée de samedi ; pluies. Pas géniale la météo mais au moins la pleine mer devrait elle être pleine…
L’objectif : le bateau doit être dispo pour être flottant à pleine mer (voire plus tôt si possible)
Essai de programme :
09:30 Arès – Leclerc : emplettes pour un verre de l’amitié avec tous les sympathisants qui auront effectivement pu venir
10:00 Lège : récupérer le moteur
10:30 Andernos port ostréicole : prise en charge du Maniscopic, acheminement sur le site du bateau
Rencontre avec Stéphane, le dynamique directeur du port d’Andernos, qui avait dépêché dans la semaine son beau Frère Pascal, du chantier nautique Bleu Marine (zone artisanale d’Andernos). Récupération du gouvernail et du HB de l’Iboga qui avaient été mis à l’abris dès mercredi. Ils sont chargés dans la benne du 4×4 de Roger (le découvreur de l’Iboga, comme raconté dans ce précédent article). En fait, mercredi, malgré la force motrice de son Unimog, Pascal n’a pas réussi mieux que de déplacer le bateau d’une 10zaine de mètres sans pouvoir aller plus près de l’eau. En effet le sable est trop mou à cet endroit.
Iboga échouée à Saint-Brice Après la 1e traction avec l’Unimog de Pascal. résultat : 10m plus sud mais pas mieux… Prise depuis son emplacement d’atterrisage. (cliquez pour l’album complet)
Rendu sur site — effectivement il est bien monté sur la plage — je me rends compte de la situation. Le vent souffle en tempête ; c’est saoulant et en même temps ça donne envie d’être sur l’eau, 2 ris et foc n°1, à la barre…
Avec l’aide de Roger, nous effectuons une tentative de traction de l’Iboga sur 2 ancres, en accouplant les 2 winches. Peine perdue. Justegagné un mal au dos. En additionnant la traction du 4×4, pas mieux (la voiture s’enfonce sur place).
Comment faire ?
J’envisage plusieurs possibilités, parmi lesquelles le creusement d’une tranchée pour amener de l’eau à la prochaine grande marée…
Bon, et bien en attendant le bateau devra rester là quelques jours encore. Il convient donc de parer à l’essentiel, c’est à dire mettre à l’abris tout ce qui pourrait tenter un voleur. D’ailleurs, je déplore déjà le vol de la nourrice d’essence Yahama, ainsi que de mon aussière de 30 m, ma boîte à accastillage inox de rechange (sous réserve d’inventaire…) Continue reading →
Le parcours de l’Iboga, de Claouey à Saint-Brice (cliquez pour l’album complet)
Alors, ce mardi matin, comme convenu, point avec Jean-Pierre. Depuis le port ostréicole de Claouey, il n’y a rien à voir qui resemble à l’Iboga, me confirme-t-il.
Sur sa suggestion, j’appelle la police municipale d’Arès. En effet, il y a eu un relevé des bateaux échoués… On me rappellera. Pour me dire que non, il n’y a pas de Jouët 680 Iboga sur les côtes arésiennes.
Puis la police municipale d’Andernos. Qui me suggère de poser la question à Stéphane, le responsable du port. BON SANG, mais je le connais Stéphane… Je laisse un message sur son répondeur.
Pendant ce temps, Roger, mon collègue Jouëtiste d’Andernos (Cool, c’est le nom de son 680) s’est rendu disponible pour arpenter la côte.
C’est lui qui découvrira le premier l’Iboga. Continue reading →
Sept semaines sans naviguer sur l’Iboga ! Le nouveau safran jamais essayé… Frustré du week-end précédent, qui n’avait jamais vu se réaliser l’Avis de Tempête à cause duquel j’avais renoncé à voiler. Météo prise de la veille : fin des précipitations à partir de 12:00, arrivée du soleil dans le courant de l’après-midi et vents force 6 secteur sud-ouest au large, allant en faiblissant. Aujourd’hui, le skipper prend ses responsabilités en décidant de sortir quand-même.