Ferret – Pilat – Arguin – Dune – 6 bft – Ferret – avarie

Ce WE des 2 et 3 juin, Une grosse envie de plein air après ce mois de mai laborieux. La navigation c’est pour dimanche. Mais avec une basse mer matinale, les horaires seront compliqués si on veux profiter d’une belle marée. La solution c’est d’aller dormir au bateau pour être sûr de flotter au moment voulu.
Ainsi est fait. Nous voilà 4 installés pour la nuit, venus au bateau à pieds secs vers minuit : Emmanuelle, Hubert, Henri et moi. Puisque le bateau flottera bientôt, nous attendons une petite demi heure puis d’un trait de moteur dans la nuit assez noire, nuageuse, rejoindre le chenal, prendre une bouée pour la nuit en pleine eau.
Le début de nuit d’un calme exceptionnel. Vers 4h du mat, les premières vagues et la nuit est plus secouée. Mais voilà le jour. Le petit déjeuner dans le cockpit en faisant déjà route travers au courant, vers la côte pylataise, sous un petit vent NE.

Continue reading

Autant en emporte le vent

Mouais… le titre, bof…

En emporte quoi ?

Arguin vu de la dune des Sablonneys

Arguin vu de la dune des Sablonneys (cliquez pour l’album complet)

Et bien d’abord, en emporte pas grand chose à midi, ce petit est-nordet tout mou et insuffisant pour choisir sa trajectoire. Tout juste l’infléchir. Et c’est donc le courant descendant qui décide du cap : sud toute.

Ensuite en emporte le vacarme permanent, spasmodique, hystérique des myriades de bateaux à moteur et surtout surtout de ces saloperies de moto-crottes de JI Joe, les jet skis à siège. Grrrr ! Une marée sous le vent gâchée par cette omninuisance.

En emporte finalement quelques beaux bords de près une fois passé noroît — nor-mal, quoi, pour une fin de journée sous régime dépessionnaire dans le Bassin — et forcissant 3-4 bft pour le plus grand plaisir du barreur.

Et au départ, 3 semaines sans Iboga. Le désir de profiter de cette magnifique journée ensoleillée du jour de l’automne. La sérénité naissante d’un horizon qui se débouche…

Quelques clichés de cette journée. Continue reading