Cayocs

A certaines saisons, quand il mouillait à Claouey, j’ai pu retrouver l’Iboga recouvert, non j’exagère… juste constellé, de fientes de cayocs (mouettes) et de déchets de crabes que ces gracieux volatiles, d’ordinaire amusants quant ils rappliquent à la fin du pique-nique chercher leurs gras de jambon – viennent en votre absence éclater sur le rouf et le pont. De nombreux plaisanciers gréent au mouillage un filet recouvrant le bateau, une guirlande fluo de chantier, des sac poubelles… du plus bel effet « décharge municipale ».

Au moins puis-je me satisfaire que l’Iboga qui n’a pas recours à ces expédients trash, ni encore moins à l’adoption d’un grand-duc (vous avez bien lu !) en plastique, soit beaucoup moins utilisé par les cayocs que les autres bateaux à l’usage de lieux que l’on aimerait trouver plus propres en revenant qu’en le quitant le dimanche passé.

Je n’aime pas beaucoup les cayocs, même quand ils se battent pour un crouton de pain.
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