RV à Claouey pour la reprise en pinasse à voile

Samedi. Rv dans l’après midi pour la première sortie de la saison sur Bleu 2 Mer. Avitaillement au marché des Capucins avant de prendre la route pour le Ferret. Et avec ce beau temps, une route bien chargée. Près de deux heures pour arriver à Claouey 😡. Heureusement dans l’embouteillage qui roule au pas depuis Arès, je m’occupe en accumulant des points sur Duolingo, pour mon 28e jour d’apprentissage de la langue Brésilienne 🇧🇷 et le temps passe vite. Pause à la villa familiale de Claouey avant de rallier le bateau au Ferret qui est toujours échoué. Timing parfait, le temps de l’armer pour la navigation, et mon casse croûte.

Quand l’eau arrive, vers 13:45, le vent est conforme aux prévisions : secteur N-NE 10 avec rafales à 15.

Je remonte la presqu’île en tirant des bords tribord amure au plus près des côtes pour profiter de l’aide du courant.
Devant la Pointe aux Chevaux, et la virulence des rafales, anticipant la remontée du chenal de Lège bout au vent, je décide de prendre un ris dans la GV.

Encore quelques bords, et c’est estey de Madone au portant, jusqu’à échouer l’étrave de l’Iboga entre deux pinasses bleu-jeune-vert, devant Sylvosa.

Je peux rejoindre les pinasseyres déjà en train d’armer la pinasse, prendre un ris…

Sur cette session pinasses, quand même un épisode intéressant : alors que nous faisons route vers Andernos, au près serré babord amure, une rafale plus sournoise que les autres bascule de 15° est et vient prendre la voile à contre. Assez longtemps pour chavirer le bateau au vent malgré nos poids conjugués pour retarder l’inéluctable. À l’eau les équipiers, le mât, la vergue, la voile, l’ancre… Bon, un bateau de sécu de la régate des 590 d’Arès vient récupérer un peu le matériel, le temps de redresser la pinasse qui flotte entre deux eaux, boucher le puit de dérive, coincer le sac de gilets sous la toste pour gagner en flottaison, et écoper à grands coups de seaux tandis que le reste de l’équipage maintient le bateau à l’horizontale. Je suis relevé par Kris au seau. Deux écopes participent à l’effort. Enfin, le bateau est assez vide pour rembarquer le mât, et tout le matériel. On regrée (sauf l’écoute qui a disparu dans l’affaire) et on repart ! Avec un peu plus de concentration des équipiers ;) 5mn plus tard, on est secs. Au club nautique d’Andernos, les gréements traditionnels sont déjà repartis avec la PM. Saluts à quelques amis là. Bière à la Caouenne et retour (prudent) vers Claouey.

De retour, avec l’aide de Jean-Yves, je vais tirer l’Iboga « au large » du CNC pour un départ dimanche à 09:30.

Les photos de la marée sur l’Iboga, avec 2 photos à bord de Bleu 2 Mer