Présentations

J’ai récupéré Alice et Camille à la Dune Blanche hier lundi soir. Nous nous rendons au bateau échoué, marée descendante. Tandis qu’Alice fait visiter l’escoure du phare et le banc du Mimbeau à Camille, j’ai le temps de m’occuper du bricolage du jour : réaliser les connexions du tuyau d’essence, et remplacer les drisses de GV et de génois.

Alice et Camille visitent le Mimbeau — Clic pour les quelques photos

Puis une pizza « en ville », chez Joël, tandis que la nuit tombe. Sur le retour, nous nous arrêtons pour regarder un moment le film projeté sur un écran en plein air sur la plage du manège. L’ours, de Jean-Jacques Annaud (1988), reconnaissable à la subtilité de ses dialogues. Mais la qualité des sièges et l’heure tardive nous fait quitter la salle avant la fin. Retour au bateau pour la nuit.

C’est quand même un grand jour, celui où ma fille me présente pour la première fois un garçon qui porte le titre privilégié de « mon copain » (elle va rougir de me lire).

Nous aurons un peu l’occasion de faire connaissance Camille et moi, lors de la navigation de ce mardi. D’abord il va apprendre que je n’ai pas de moteur, ou si peu, sur ce bateau (ah, parce que non seulement mon montage n’est pas étanche et je vais devoir ajouter des serflex, mais en plus, comme on (re)découvrira jeudi, le carbu est mort en fait, faudra plus s’étonner du fonctionnement désastreux de ce pauvre moteur…) Donc on va être le jouet des conditions et que c’est très bien comme ça.

Les conditions justement : c’est nuageux avec éclaircies, l’eau est bonne, le coef de marée faible, juste équilibré par un vent faiblard secteur SW tournant NW en milieu de journée.

Mais on va faire durer le plaisir en remontant au portant à contre courant jusqu’au niveau de Piraillan ; puis alors que la marée se renverse, barré par Camille (ou Alice ?), tirer de larges bords vers le sud dans l’idée de nous glisser derrière les bancs de Bernet et aller passer le déjeuner tanqués peinards entre deux caouènes. Ce qui est fait. Vers 11:00 le bateau flotte ancré face au large.

Mais le temps passant on a bien laissé la marée monter et maintenant le mouillage est devenu très chahuté. Il faut décarrer fissa. Oui, sans moteur ni vent ? Et bien, on essaie quand même à la voile ! Il ne faut pas se voiler la face : ça merdoie. Le bateau rue dans le ressac mais refuse de s’extraire. Je saute à l’eau pour l’aligner, tirer pousser… et finalement le bateau est sorti des caouènes. Il n’est pas très manœuvrant pour autant. Une lente dérive à peine compensée par un vecteur de route-côte nous rapproche. Et puis avec une bascule NW, les 12-15 nds thermiques. Enfin ! Comme le remarquera Camille : on a mit 10 mn à faire autant de distance que pendant la dernière heure !

La Trace interactive

Les quelques photos de lundi 22 et mardi 23 août 2022