Sam&kids découvrent Arguin

Chronique de la 13e sortie de la saison 25.
BM du jour 14:21
Mon équipage : Sam et ses enfants, Celia et Evan. Sam est un ami et collègue entrepreneur créatif, généreux et sérieux bien que toulousaing. Je l’ai recruté à l’arrache 2 jours plus tôt pour cette marée.
Embarquement à 10:00, départ avec vent trop faible pour voiler. Moteur. Cap sur la côte en face. Avec le descendant, on dérape comme il faut et peu après les bancs de sable, on touche du vent. D’abord Evan, puis Celia à la barre jusqu’au Pyla. Le vent de S-SW et le jus nous portent vite dans la passe sud. On rase la plage de la dune quelques fois en tirant de larges bords.

Navionics l'aller du 29 mai

Navionics l’aller du 29 mai

Voilà l’entrée de la conche sud d’Arguin. Le vent est bien orienté pour nous permettre de rallier le fond sous voiles. Beach, ancre à terre.
Les kids à terre immédiatement aussi ! Il y a la team « pique-nique sur le / au sable » et la team « repas à bord sans sable » ;)
Les bières de Sam, les charcuteries (jambon de truie de Bigorre et chorrizo de Belotta) de la Table de Don Quichotte, la salade de courgettes confectionnées sur place… Dans le ciel, les nuages moutonnent. On passe souvent de torse-nu à coupe vent.
Ensuite c’est l’exploration à terre pour les équipiers. Pour moi, c’est sieste sur le sable. Jusqu’à être réveillé par l’équipage qui a vu le temps passer. On décarre.
Tentative de sortie sous voiles. Mais le souci c’est l’étiage : pas assez de fond ! Il faut être patients. Et débarquer pour tirer le bateau alégé vers les 30cm de profondeur nécessaires. On est vraiment partis.
Le retour va être beaucoup plus linéaire, avec du vent vaguement portant le long du banc, puis plus grand chose donc moteur, jusqu’à rejoindre le chenal devant Lavergne où on retouche du vent. Un bord tangent au chenal nous amène sur l’escoure, puis jusqu’à la plage.

Navionics le retour du 29 mai

Navionics le retour du 29 mai

Débarquement des équipiers qui ont l’air heureux de l’expérience.
La marée n’est pas finie pour moi. Je vais profiter du montant pour aller passer la soirée dans la Lugue, à l’abris du ressac. Voici quelques heures de tranquillité : lecture, profiter du paysage, ti-punch. La paix. Sauf le gars avec son chaland de tourisme qui offre à sa fiancée une soirée romantique avec la musique à fond. Ça gâche un peu… Comme commente Frederic : « La zik à donf êvite d’avoir à causer, c’est comme ça que les benêts se reproduisent ». Bref. Tout le reste parfait.

Parfait ?
Ah ! non, PUTAIN !!! Ce matin en arrivant, mon annexe avait disparu de son rack. Avec son antivol (symbolique, mais jusqu’alors il avait fait l’affaire). Bref, on ma piqué l’annexe ! FUCK! Une belle Tabur bleue, la petite, que l’ami Jean-Louis de Mouille-Col m’avait donnée. Avec une super chaise moteur inox… Bah ! Mais il faut être un pauvre dégénéré pour piquer une annexe. Emprunter, je ne dis pas. Mais, … pfff.

Allez, on l’oublie, hein.

Un coucher de soleil au Mimbeau c'est toujours somptueux

Un coucher de soleil au Mimbeau c’est toujours somptueux

Pour complètement finir la marée, je vais conduire le bateau à son corps-mort tant qu’il est temps, pour passer la nuit échoué et ainsi pouvoir partir tôt dimanche matin à un RV important dans les Landes. #chut