Escalumade et premier apéro à bord du Ushuaia

Après la nuit à bord, au corps mort, et un réveil dans le décors toujours somptueux du Ferret, voici la 3e marée de la Reprise.

Bien profité de la très petite brise du matin, jusqu’aux tchanquées via Afrique et Pelourdey — traversée du parking — puis Gahignon (toujours sous voile, pour croiser le flux d’arrivants au moteur) et Mapoutchet. Mais le très petit vent finit par s’évanouir complètement. Moteur. Oh, pas obligé de supporter ça… Je me mets à l’ancre ici en attendant le thermique.
Ici :

Mouillage à l'ancre le 24 août 2019 - Satellite

Mouillage à l’ancre le 24 août 2019 – Satellite

Un moment, il y a ce qu’il faut pour naviguer. Ancre dans sa baille, et cap à l’ouest : chenal du Courbey.
Dans le chenal de Piquey, vers le sud, une escalumade bouche l’horizon. On ne voit plus Arcachon, le Moulleau… la dune a disparu ! Et le Ferret est comme dans le nuage de fumées d’un incendie. Phénomène d’entrée maritime humide toujours spectaculaire.

À propos d’entrée, je pointe l’étrave vers l’escoure du phare, où je vais trouver Hélène et Jacques, nouveaux propriétaires du Sun 2500 Ushuaia. Visite de ce luxueux mini-croiseur de plaisance, perché haut sur ses appendices à l’échouage, et au cockpit généreux. Puis, tandis que la marée finit de remonter, apéro pour étrenner ce cockpit. Jusqu’à ce que le crépuscule et l’humidité me chassent vers l’Iboga que je vais ramener à son corps mort jusqu’à la marée prochaine.

Attelé à l'Ushuaïa

Attelé à l’Ushuaïa
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