Rendez-vous à la Hume

Ce samedi, une seule « contrainte » : être au port de la Hume en fin de journée. Pour récupérer mes équipières du lendemain et aller ensemble fêter un anniversaire à terre.

Le matin, avitaillement rituel aux Capus — il y a le temps — avant de faire route vers le Ferret. Embarquement vers midi. Pas de speed. La marée descend. Petit vent dans les 8 nds secteur SSO. Le jus porte au sud. Ce sera Arguin. Oh, et puis non : à la côte. Au descendant; il n’y a pas d’inconvénient à mouiller à ras de la plage. Normalement, le courant maintient le bateau dans le lit du chenal. Juste faire attention si le vent porte à la côte comme c’est le cas d’ailleurs.

Terre de résiniers, jadis

Terre de résiniers, jadis

Seulement ce jour là, je n’avais pas anticipé être sous le vent des activités motorisées du chenal et de la plage du banc, de l’autre côté. Et là je dois avouer que le déplaisir pèse un peu sur le bilan de la marée.

Bon, le reste du temps, c’est une petite série de photos à terre. j’ai choisi un endroit où la végétation est assez variée et elle me donne l’occasion d’une dizaine de clichés de jeunes plantes et quelques paysages de printemps. En ligne un de ces 4 sous le titre « le printemps des Sablonneys ».

Voilà. La renverse. Un vent encore modéré mais qui va forcir en tournant NW puis Nord. Route à contourner Arcachon. Chenal de Gujan, jusqu’à la balise K3, cardinale Nord (un jour, je demanderai à l’Ingénieur de l’Équipement qui décide de planter des cardinales de part et d’autre de chenaux d’accès aux ports…). C’est le chenal de la Hume. Toujours sous voiles, vent arrière, quasi, entre les berges. Ça file ! Les petits mules sautent partout. Bon, je ne vais pas entrer dans ce port que je ne connais pas sous voiles… Je m’arrête en plantant l’étrave dans la berge ouest, vase dure, face au vent. Affalage, rangement du bateau et… sieste (histoire d’être un peu en forme pour la fiesta).

Le port de la Hume à marée haute - photo : Julie M.

Le port de la Hume à marée haute – photo : Julie M.

À 19:00, doucement au moteur, découverte du port de plaisance.

Tentative d’amarrage au quai, mais je ne trouve pas la chaîne arrière. Je ne le sens pas. Nouvelle tentative, au ponton central, flottant. Plus facile.

Et voilà l’Iboga installé pour la nuit. Plus qu’à accueillir mes équipières et leur faire visiter ce merveilleux bateau avant de filer.

Pour se rendre compte : la trace du parcours sur Google maps

Au cœur de la nuit, le bateau confortablement posé sur son lit de vase.

Édition du 31 mai : Pendant ce temps, une flottille de 680 + un 2K en maraude à Claouey puis à Toulinguet…

Au matin, pas trop tôt (ouch!), la marée est remontée et commence à descendre. Mais nous avons largement le temps de partir. C’est bien pratique ces marées hautes de 09:00 et quelques.