One more tour de l’île…

Brigitte et Philippe, nos invités du jour, ont été retenus à Bordeaux par un sinistre cambriolage. C’est donc en pensant bien à eux que nous embarquons, Alice, Julie, Hélène et le patron, à 13:00. Il reste une petite demi-heure de montant. Contrairement aux prévisions météo, depuis ce matin le ciel est couvert de nuages, par place ouverts sur une zone bleue. Pas de quoi brancher la clim’. Il y a aussi du vent à suffisance, 3bft à 5bft dans les risées.

Nous nous sommes donné RV avec Patrick et Valérie, les chaloupeyres, aux Tchanquées. Notre parcours nous conduit vers le nord, jusqu’à Graouères, pendant le pique-nique, puis le long du chenal de l’île, au portant et contre courant ; nous enroulons la balise 8 de la pointe du Congre et pénétrons dans l’estey des cabanes tchanquées. En raison du temps plutôt frais, la « baignoire » n’est pas trop saturée. Débarquement aux cabanes pour une pause sur le sable.

Pas longtemps puisque la marée baisse et menace de planter la quille de la chaloupe. Alors, comme tout le monde, pour les mêmes raisons, nous quittons ce mouillage venté, remuant et promis à l’assèchement et reprenons le chemin du Ferret en bouclant le tour de l’île. Mes équipières sont restées au chaud dans la cabine. Je me prends à espérer qu’il y aura assez de hauteur d’eau pour prendre le mouillage malgré la baisse de la marée. Après l’affalage du foc et une acrobatie qui manque envoyer le Mariner au fond du chenal (et me faire promettre de réviser fréquemment le serrage des vis de presse), nous arrivons au corps mort, enfin… à 5m du bout de mouillage tiré à fond. Ah, que c’est râlant ! à 10mn près il y aurait eu assez d’eau pour accrocher le bateau. Là, non, il manque 10cm. Bon, c’est donc l’ancre. Je reviendrai à 22:00, quand l’eau sera assez remontée, pour finir l’amarrage au corps-mort, après l’excellent dîner au restau Chez Yvan.
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