Allez ! On va dire que c’est bon, là : le carénage est terminé, on peut remettre l’Iboga à l’eau et commencer la saison 2017.
Les épisodes de ce carénage 2017
Samedi 15 avril
Le bateau est au sec depuis mardi (4 jours)
Karcher dessous, côtés, dessus, puis finition des œuvres mortes à l’acide oxalyque.
Diagnostic détaillé et plan de travail :
– pet de patin de remorque babord avant -> mastic PU
– rayures sur sole et coque, et trous de perceuse et de vis de lèvres -> watertit (Epoxy)
– sole à vif (si sèche, parce que là, il y a encore de l’humidité au puits de dérive) -> 3 ou 4 couches de VC-TAR2 après poncage et brosse rotative
– ponçage orbitale de l’antifouling ancien
– masticage des pets restant
– masquage – antifouling érodable
Prévoir d’attendre le WE suivant pour mise à l’eau (durcicage VC-TAR2)
Commande de la résiné époxy, de l’antifouling (1 pot de 850 ml) et une échelle de bain.
Samedi 22 avril
Le bateau est au sec depuis 12 jours.
Les produits ne sont pas arrivés. Tant mieux : ça laisse plus de temps pour sécher.
Opérations :
– ponçage orbitale
– sole à vif: poncage et brosse rotative
– pet de patin de remorque babord avant : mastic PU
Fin de journée couleur Schtroumpf, le nez qui coule et les yeux qui pleurent. Baignade à la PM à Claouey.
Samedi 29 avril
Le bateau sèche depuis bientôt 20 jours. Il n’y a plus de trace d’humidité apparente.
Opérations :
– sole à vif : 2 premières couches de VC-TAR2, avec un sale vent d’est fort qui envoie de la poussière… la 1ere couche met 4 h à sécher, je peux passer la 2e à 15h
– Julie nettoie l’intérieur
– le temps que ça sèche, pose de l’échelle et réparation des rivets du capot de coffre
Super faim ! Déjeuner à Sylvosa sous le chène liège
17:30, passage à la coopé chercher une éponge et
une girouette
– 3e couche d’époxy
– pose de la girouette de l’année
– les planchers à l’huile de lin + thérébentine
– avec l’aide de Morgan et Jean-Yves, masquage à 5cm au dessus de la ligne
– mâtage, la routine, enfin… jusqu’à ce que le pied de mât pête (ARGHHH!), un alliage d’aluminium, a priori insoudable, quant à retrouver le modèle… On repose le mat pour aviser…
Lumière magnifique.
Fin de cette 3e session de remise en route.
Pour le pied de mât, il y a la solution de Dorel, sur son « Solmat », mais je ne suis pas fan, et en plus je n’ai pas ce profil de mât. Il y a aussi la solution de Frédéric, racontée avec photos dans Fracture de pied de mât. Cette solution me plaît mieux : faire usiner une nouvelle pièce identique.
Note à mes lecteurs : avez-vous une idée de qui pourrait m’en fabriquer une copie ? Un pote dans l’aéronautique ? Ils ont toujours de chutes de titane et les machines qui vont bien…
Ce dimanche 30 avril
Au matin, un fort vent de sud-SE sur la pleine mer. Impressionnant à Claouey.
Retour au chantier.
Dans le bateau, les planchers huilés hier n’ont pas séché ; peut être avec quelques jours de chaleur…
Dessous, mastiquer les trous de perceuse sous la sole (percés il y a 2 semaines pour m’assurer de l’absence d’humidité liquide dans la strat) et les trous de vis de la lèvre de dérive arrachée et manquante, plus quelques rayures un peu profondes et accrocs. Plutôt moins que d’habitude. Enduit époxy Watertite.
Plus le temps de fignoler : envoi de la peinture antifouling érodable Cruiser Uno EU bleu ; une couche, en couvrant bien la zone nouvellement peinte à la flottaison. Bien sûr, pas nécessaire d’en passer sous la sole qui serait décapée après 2 marées au corps mort. La pluie se met de la partie. Pas s’arrêter pour si peu…
Et puis sous une pluie redoublant, repose des sangles de filières, fermeture du bateau et nettoyage du chantier.
Reste plus qu’à demander la mise à l’eau dans la semaine.
Je reviendrai samedi prochain le réarmer. Possible que je passe sur le pied de mat cassé cette année, pour ne pas prendre plus de retard : il semble jouable de mâter malgré la pièce manquante qui de toutes façons ne sert pas à la tenue du mât (seulement l’ancrage du hâle bas…)