Ce matin, Pierre, ancien membre actif de l’association des Jouët 680 m’appelle pour me confirmer la mise en vente de son « Kalikoba II » pour cause d’indisponibilité.
Construit en 1979, la dérive a été refaite en 2010, il a été hiverné tous les ans au sec. Vendu avec son HB Suzuki 9.9 révisé et entretenu, avec un foc à enrouleur, avec son annexe et son moteur 2.5 quasi neuf.
Le bateau est visible chez Nauti Boy à Claouey. Pierre en demande 9000 € 7800 €. Son offre sur leboncoin.fr.
Du coup, je me suis lancé dans un benchmark express sur leboncoin.fr. Les résultats… Je ne retiens que les DI (dériveur intégral) mis en vente ces derniers jours.
Denis, de Gujan-Mestras, vend son Jouët 680 avec lui aussi la dérive neuve, et un bon équipement électrique : 6500 €.
Jean-Marie, de Gradignan, vend le sien 4500 € (ouïlle, la cote en prend un coup…) malgré voiles neuves.
Un professionnel de La Rochelle propose un Jouët 680 à 8500 € ; sans plus de détails. Et puis un autre à 5500 €.
Schurlein, de Brest, vend 9000 € son Jouët 680 entièrement refait en 2010, peinture de coque, moteur neuf 6 cv et dérive inox.
Le chantier naval qui révise mon moteur m’a aussi signalé vendre un Jouët 680 à 5000 €.
Enfin, trouvé sur la page Annonces du site de notre association, un Jouët 680 de Biganos, 1979, à 8000 €.
Synthèse : apparemment, la « cote »1 du Jouët 680 printemps 2011 fait le grand écart entre les alentours de 8500-9000 €, et des offres de l’orde de la moitié de ce prix : 4500-5500 €.
Quel est le juste prix ? Comment choisir son Jouët 680 d’occasion ? Les “pas chers » sont-ils moins valables que les « chers » ? Faut voir.
Il faut aller sur place, les voir, et étudier les points ce contrôle que j’avais listés dans un précédent billet. Et en se rappelant que la plupart des Jouët 680 ont une trentaine d’année (1978-1984). Ils n’ont absolument pas besoin d’être restaurés pour offrir une excellente expérience en toute sécurité !
Sauf la dérive : celle d’origine est cuite sur 100% des bateaux.
Le reste est de l’entretien : haubans neufs, renforcement du pied de mât, remplacement de la lame de safran, changement d’accastillage…
Des voiles neuves, c’est très bon pour la qualité de navigation. Mais ce n’est « que » de l’argent, je veux dire : pas une rénovation. L’électricité et l’eau courante, on peut s’en passer.
Bienvenue à tous les futurs nouveaux Jouëtistes et… « naviguez, non de dieu ! »
prix le plus fréquemment constaté dans les offres ↩