Chantier pré-saison 2024 #2 / n

Comme annoncé, je me suis transporté sur le chantier ce samedi. J’avais le concours amical et positif de l’ami Lionel, équipier trop occasionnel, qui (n’)a (pas) hésité à troquer une journée dans le ciel à surfer les cumulus, contre une journée sur l’Iboga. #heros #medailledelamitie #teamiboga680

Samedi

Ce qu’on va apprendre aujourd’hui : c’est que tout prend le double de temps. Le double par rapport à quoi ? Ben… une vague idée forgée dans le polystyrène de mon incompétence. Mais l’important c’est d’apprendre. Sur ce plan je suis très content de cette journée, et d’avoir lancé ce chantier en général.

Lionel fumé sur rail d’écoute — Toutes les photos du chantier

Bon, à la fin d’une journée commencée vers 10:30, interrompue par un petit resto à la gare de Gujan trop sympa de recevoir 2 gars suants et poussiéreux après 14:00, mais quand même assez intensive, la journée, on a réussi à :

  • déposer tout l’accastillage de pont, certains comme les rail d’écoutes de génois assez résistants ;
  • commencé à nettoyer les portées, vieille colle et mousses ;
  • curé et tartiné de mastic les innombrables pets sur le pont.

Et… c’est tout ?
Oui.

Hé ! Je n’ai pas compté mais ça fait un paquet de boulons et écrous quand même. Tu crois avoir fini et il reste un truc à retirer. Pareil les accrocs. Je pense que je fais une vingtaine de spatules de mastic, pour l’utiliser avant qu’il sèche (ai-je mis vraiment 2% de durcisseur ?)

En tout cas voilà la situation samedi soir :

Iboga dépouillé de son accastillage de pont, pets tartinés de mastic — Toutes les photos du chantier

Il est 20:00 passées. Lionel débauche. Moi aussi.

Dimanche.

Il pleut le matin. Je ne peux retourner au chantier qu’en début d’après-midi. Cette matinée perdue va manquer en fin de journée…

Ce qu’il reste de la journée pour :

  • poncer les tartines de mastic, tenter de reconstituer des angles, essayez…
  • finir de nettoyer les emprises d’accastillage
  • masquer les rails de fargue (c’est looong), hublots, embases de cadènes, ça ira bien

… en voulant les masquer, découvrir que les ferrures de pataras (🇬🇧 backstay) masquent un état déplorable des coins arrière. Bref, ça ne tient plus qu’à une vis (regardez les photos, ça craint). Le démâtage aurait été certain. Dépose, nettoyage. Penser à montrer ça à Greg.

Là, il est plus de 20:30. Trop tard pour commencer à peindre.

Tu parles, je suis trop motivé. Le premier pot passe en perce et c’est parti, la course contre le jour. À 21:00, je jette l’éponge : plus assez de lumière. J’ai réussi à barbouiller la plage arrière, jusqu’à mi-cockpit. Je plie le chantier, referme le bateau avec de l’adhésif.

Je ne peux pas laisser le bateau au milieu du gué ! Je prends mon lundi. Au soleil, la la la 🎶.

Entre temps, la casa Jacques (celui du WE suivant, vous verrez) est bien accueillante à 22:30.

Lundi donc

Après la visio de mon groupe Puissance AI et un peu de télétravail (oui je bosse des fois, voir mon autre blog), me revoilà au chantier un peu avant midi.

Éponger les restes de pluie. Laisser le soleil sécher l’humidité. Reprendre le pinceau et le rouleau.

À part une pause casse-croûte, ça va me prendre un peu plus de 4h pour finir d’étaler une première couche. C’est qu’elle est lourde cette peinture, dure à tirer, surtout sur les surfaces d’antidérapant où il faut passer sous 3 ou 4 angles pour couvrir. J’aurai consommé 1,2 pots pour la première couche. Je vais manquer, il m’en faudra un 3e.

Fin du 3e jour et première couche — Toutes les photos du chantier

À 18:30, le bateau est refermé, chantier rangé. RV le prochain WE s’il ne pleut pas.