Ana & Peyo & Mylène sont sur un bateau, Pascal quelque part sur une planche

Ça c’est engagé comme ça :

Convocation

Convocation

En plus d’Ana et Peyo, et de Manou donc, nous avons recruté Mylène, ex-future-skippeuse désignée de l’Iboga lors d’un précédent épisode (sans moi). Cousin Pascal fait dans le coutumier, en improvisant un raid de 15 miles nautiques en planche à voile un jour sans vent…

Tout l’équipage est ponctuel au RV. Devant nous : une brume persistante sur pétole. On hisse un peu les voiles pour le principe, mais sans conviction. Et puis on affale le génois, souque l’écoute de GV, lance le Yamaha. Pardon pour le bruit… Vers la côte d’en face pour passer les bancs rapidement, puis sud.

Arguin, tout au sud, la conche. On tente l’intérieur, mais il n’y a pas assez d’eau pour entrer. À l’ancre sur le côté du banc. Puis traversée jusqu’à la passe et grand tour à pieds. Je n’aime pas rester là : le ressac pousse durement le bateau à la plage. On traverse le chenal, encore au moteur, pour mouiller côté Gaillouneys. Baignade. La marée tourne. Un peu d’air entre par l’ouest. Et avec l’air, le bruit des moteurs, jetskis etc. Ça casse les oreilles. En plus les vagues… On se casse de là ? OK. De toutes façons, on n’a plus d’échelle de bain : elle n’a pas résisté à l’épreuve de Peyo…

Re moteur. Re-traversée pour aller cette fois-ci le plus au nord du banc. Vers les igloo pédagogico-punitifs de la sepanso. Avec la marée, une conche s’ouvre derrière les parcs à huître. Passe et repasse pour choisir un passage. Mais ! N’est-ce pas la planche de Pascal, là, amarrée à un pignot ? Raison de plus pour rester là…
Déjeuner à bord.
Et, au moment de porter un premier toast, voici Pascal qui revient d’un aller-retour à notre recherche. Juste 5 ou 6 km aller :) Ça creuse ! Il tombe bien.
Voilà le moment tranquille de la marée…
Quand Pascal décide de repartir, Mylène d’abord va se lacérer un peu contre le pignot en essayant de détacher la planche, puis Pascal repart avec un poignard entre les dents pour une méthode radicale. Puis s’éloigne à la vitesse du courant, voile flasque retenue à bout de bras.
Un bon moment plus tard, avec un souffle d’air, on y croit vraiment et on appareille sous voiles. Une heure plus tard, nous avons juste doublé la pointe nord du banc. Si on veut être arrivés quelque part, il faut être réaliste : Yamaha again…
Route directe (pardon pour le bruit). Arrivée au corps mort. Préparation du bateau, débarquage des l’équipage.
Et… arrivée de Pascal ! À pieds, tracte sa planche avec le gréement ferlé… Pas du tout prévu / convenu / anticipé.
Juré, tout est vrai. Je crois qu’il a fait du bateau stop à un moment, sinon, il serait encore en train de dériver vers Arcachon, je pense.
Il est assez content de tomber sur nous.
La suite est de la logistique.
Mais cette marée très motorisée nous aura offert de belles surprises grâce à mon cousin aventureux. Merci Pascal. Prend le bateau quand tu veux :)