Corps mort 2007 en place

Ce dimanche, nous avions un RV à préciser avec Mathieu, et un autre avec Jean-Louis et Cécile. Mais à 11:20 sur place, nous ne pouvions que constater dépités que les 20mn de retard allait faire toute la différence quant au programme de la journée : l’Iboga était bien posé sur sa cahouène.

A la place, je me suis occupé de déplacer le corps-mort d’une centaine de mètres pour rentrer dans la zone autorisée, au nord de la ligne de bouées roses.

Bon, le déplacement du caillou n’a pas posé de problème. J’ai trouvé un dispositif génial. Bien sûr, ça prend une demi marée mais ça ne demande aucun effort : passer un bout dans l’anneau du corps-mort (ou, comme j’ai fait, dans une manille inox passée dans l’anneau, pour meilleur glissement) chaque côté du bout arrive au winche de chaque côté du bateau. Si on veut, on dégage à marée basse le corps-mort de sa gangue de sable, pour éviter les efforts excessifs du bateau. Puis attente que l’eau fasse flotter le bateau. Réglage du bout, bien tendu au dessus du corps mort. ramassage de la chaîne et de la boïe pour que ça ne traîne pas. Puis attendre que le flux soulève bateau qui soulève le corps-mort. Alors déplacer le bateau. J’ai commencé à la longe, mais j’ai fini au moteur quand j’ai eu de l’eau aux yeux. Une fois au dessus de la destination : laisser descendre le corps mort doucement en relâchant un winche. Ploc. Rassembler le bout et amarrer le bateau à son nouvel emplacement. Et voilà.

Bon, je crains un peu la réaction pas sympa des voisins, parce que il faut reconnaître que c’est subjectivement un peu près. Objectivement, j’ai veillé à ce qu’il n’y ait pas moins de 18 mètres entre les cailloux. L’Iboga est amarré à 7m de chaîne + 1m de fouet, soit longueur totale théorique de 15m, bateau compris avec son safran relevé. Comme logiquement, les bateaux évitent grosso-modo dans le même sens, il ne devrait pas y avoir de problème… Hum. Qui vivra verra.

Autrement, nous avons profité de la grande marée pour aller voir au fond du Mimbeau comment que c’est beau. C’est. Et, en définitive, pas de regret d’avoir raté la marée, parce que de toutes façons, il n’y avait pas de vent.