Tadorn : la croisière des fils d’Erik

Tadorn, c’est le Jouët 680 de Leif Ögren que son fils Erik m’avait signalé en 2007, pour le Recensement :

Un autre Jouet 680 à ajouter à cette longue liste : TADORN, 1ère main, basé à Plestin les Grèves (22)

Erik m’a écrit début septembre cette année pour me donner des nouvelles à partager ici : l’excellente croisière dans les îles de Bretagne par ses fils, la 3eme génération à naviguer sur ce bateau.

La trace de Tadorn : 300 nm !

La trace de Tadorn : 300 nm !

Quelques news de notre fidèle Tadorn, le n° 69, basé dans les Cotes d’Armor, à publier sur ton site, si cela t’intéresse.

Jusqu’à là, il nous a surtout servi à faire de belles sorties à la journée dans la baie de Lannion, quelques nuitées aux 7 iles en face de Perros Guirec, mais notre sortie favorite reste d’aller s’échouer à l’ile Molène, charmante petite dune de sable entourée de cailloux en face de Trébeurden.
Pour lui fêter ses 40 ans cette année, (il a été construit en 1979), mes fils ont décidé de l’emmener en croisière, jusqu’à la « vraie » île Molène, à côté d’Ouessant.
Il a fallu réviser le bateau, l’aménager pour la vie à bord, l’équiper un peu plus sérieusement, une VHF, une tablette avec une carto efficace (très satisfait de Boating, ca m’a permis de les suivre à la trace, chaque fin de journée 😉), leur enseigner les subtilités non seulement du nœud de chaise, mais aussi des marées, du courant, de la météo, de la navigation… et les voilà partis !

Au programme : Trégastel, Roscoff, l’Ile de Batz, Brignogan, L’Aber Wrach, l’ile Vierge, Brest, l’île Molène, puis retour en variant les plaisirs, les mouillages sauvages, les aventures, en rasant les cailloux, en mutipliant les 1ères fois :
– premières nav. en solo,
– première nuit dans un port avec pontons et électricité en 40 ans,
– premiers dauphins,
– première galères (ah les joies des mouillages emmêlés !),
– première tempête, 2 jours bloqués à Brest, donc
– premières tournées des bars en bottes et cirés avec les locaux à refaire le monde,
– premiers voisins de pontons,
– premières luttes contre le courant qui vous fait reculer,
– premiers poissons pêchés au harpon…
Bref des souvenirs pour la vie, et au moins 250 miles de plus au compteur !

Le bateau a vaillamment tenu le choc, a rencontré un franc succès dans les ports (bravo les gars, c’est comme ça qu’on apprend !), est rentré à bon port sans bobos, et a prouvé ses qualités marines et sa fiabilité (gréement d’origine, voiles d’époque, un peu de WD 40 et d’entretien régulier, juste le safran repensé et modifié).

Par contre, après test, et confirmation unanime de tout l’équipage, ne sortez pas en 680 au-delà de 25 nœuds de vent !

Reste maintenant à réfléchir au programme de l’année prochaine !!

Merci pour ce témoignage Erik !