Kite au Toulinguet, et autres activités nautiques

Samedi matin, Capus (marché des Capucins, à Bordeaux ; je ne le répèterai pas) pour l’avitaillement, route vers la presqu’île en passant régler une dette au chantier naval qui a mis l’Iboga à l’eau, puis accastillage à la Coopé : 11m d’écoute de GV, 20 m de drisse de génois, 6 m de chaine de 12mm et 2 manilles galva pour le corps mort, puis fin de la route jusqu’à l’escoure du phare. Ouf. Embarquement de tout un tas de trucs lourds avec l’aide de l’annexe mais l’eau était si bonne que je m’y suis baigné (à la claire fontaine, tout ça…). Rien ne presse, il n’y a pas de vent. Je déplace le bateau vers un corps mort dans le chenal (trace rouge) et je fais du matelottage : quelques surliures, replacement des bouts à remplacer…

L’idée c’est d’aller rejoindre la flottille de « la belle plaisance 2009 » que je vois déjà arriver d’Arcachon, portée par le courant. Continue reading

Considérations, précautions et dispositions

Enfin, j’ai pu me rendre sur le site d’échouement de l’Iboga ce vendredi1. Près d’une semaine après l’arrivée de mon bateau sur la plage de Saint-Brice (Lire cet article pour ceux qui auraient raté le 1er épisode).

Rencontre avec Stéphane, le dynamique directeur du port d’Andernos, qui avait dépêché dans la semaine son beau Frère Pascal, du chantier nautique Bleu Marine (zone artisanale d’Andernos). Récupération du gouvernail et du HB de l’Iboga qui avaient été mis à l’abris dès mercredi. Ils sont chargés dans la benne du 4×4 de Roger (le découvreur de l’Iboga, comme raconté dans ce précédent article). En fait, mercredi, malgré la force motrice de son Unimog, Pascal n’a pas réussi mieux que de déplacer le bateau d’une 10zaine de mètres sans pouvoir aller plus près de l’eau. En effet le sable est trop mou à cet endroit.

Iboga échouée à Saint-Brice

Iboga échouée à Saint-Brice
Après la 1e traction avec l’Unimog de Pascal. résultat : 10m plus sud mais pas mieux…
Prise depuis son emplacement d’atterrisage.
(cliquez pour l’album complet)

Rendu sur site — effectivement il est bien monté sur la plage — je me rends compte de la situation. Le vent souffle en tempête ; c’est saoulant et en même temps ça donne envie d’être sur l’eau, 2 ris et foc n°1, à la barre…

Avec l’aide de Roger, nous effectuons une tentative de traction de l’Iboga sur 2 ancres, en accouplant les 2 winches. Peine perdue. Justegagné un mal au dos. En additionnant la traction du 4×4, pas mieux (la voiture s’enfonce sur place).

Comment faire ?
J’envisage plusieurs possibilités, parmi lesquelles le creusement d’une tranchée pour amener de l’eau à la prochaine grande marée…

Bon, et bien en attendant le bateau devra rester là quelques jours encore. Il convient donc de parer à l’essentiel, c’est à dire mettre à l’abris tout ce qui pourrait tenter un voleur. D’ailleurs, je déplore déjà le vol de la nourrice d’essence Yahama, ainsi que de mon aussière de 30 m, ma boîte à accastillage inox de rechange (sous réserve d’inventaire…)
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  1. Pendant ce temps, d’autres arpentaient la moquette toute neuve en avant première du salon nautique