Ce samedi 9 février, plein de bonnes résolutions et pressé de préparer le bateau pour une mise à l’eau précoce, j’arrive au chantier pour passer le Kärcher. Mais quelle heureuse surprise ! Ce n’est pas la peine : les amis du Jouët d’à côté ont aimablement caréné la coque de l’Iboga dans la foulée de la leur ! Merci !
Il reste quelques finition nécessitant un grattage manuel.
Tant que je suis dessous, brossage des rayures à la brosse nylon rotative, pour bien creuser et dégager les petits éclats.
J’aurai bien poursuivi par le ponçage, mais je suis bloqué. Un truc débile : pas possible de me rappeler où j’ai remisé ma malle aux outils en début de saison dernière !
C’est pas une grosse journée. Je profite du soleil pour faire une sieste dans la voiture…
La suite samedi prochain.
(pas de photos, c’est dire)
Comment naissent les chaines…
Elles relient nos navires à leur ancre ou à leur corps-mort, cette « concession prise de son vivant par le propriétaire d’un bateau afin d’éviter que celui-ci ne le précède dans l’au-delà » (« ABC du Cap Ferret« ). On y pense une fois tous les 3 ou 4 ans, et parfois trop tard. Présente depuis des millénaires, elle reste indémodable…
Convoyage d’automne
Aujourd’hui, c’est le convoyage d’automne.
J’ai laissé le combi ce matin au port de la Barbotière.
À 09:00, Manue me conduit à la « pinasse » UBA de Thiers, cap sur Bélisaire. Puis jusqu’à l’Iboga à pieds par la plage. La mer monte depuis 3h30. Le bateau danse sur son mouillage. Je le rallie à bord de l’annexe : il fait un peu frais avec un léger vent de nord ; pas envie de me mouiller.
La traversée du chenal commence au moteur appuyé sur la GV bâbord amure. Puis au niveau de la bouée 14, le vent se renforce un peu. Je peux abattre et envoyer le génois. AHHH ! Le Silence…
Un soleil assez franc aide à supporter la légère fraicheur, mais bon, malgré le réconfort du café chaud, devant le port d’Arcachon, je chausse les bottes (je sais : le café n’est pas réputé pour réchauffer les pieds).
Peu de monde sur l’eau. Une voile quitte Andernos (?) ; une autre un peu plus nord. Je croise 2 ou 3 parqueurs.
Bientôt pleine mer. Pour qui n’est pas familier des chenaux du sud bassin, pas aisé de s’y retrouver dans ce paysage liquide apparemment uniforme. La carto Navionics sur ma vieille tablette aide bien à dessiner les trajectoires.
Les tripodes, K13… voilà l’entrée du chenal de la Barbotière. Vent arrière toujours sous voiles. Faudra penser à affaler avant d’entrer, parce que le port est court. Juste à droite, devant : un banc de sable. Affalage de la GV, lof, ancre, affalage du génois, stop.
J’ai 1/2h d’attente avant mon RV. J’ai bien laissé un message à mon remorqueur avant d’arriver à Gujan, mais pas de retour. Je rappelle : « quel RV de midi et demie ? » Il a zappé… Pas de souci, je vais mettre le bateau à sa disposition le long du quai, il le sortira un peu plus tard.
dépose complète de la GV qui est pliée sur le quai, de même le génois. Bôme et gouvernail rentrés.
Fini le convoyage. Je dois filer pour du bricolage à la Chapelle. Je reviendrai en novembre passer le Kärcher.
Claouey – Bancot et les copains – Ferret
Au beau milieu d’un beau WE qui a vu la joie de participer à la despedida de mon cousin Pascal entouré de ses fidèles équipiers, de ses camarades d’escalade et de la famille — et donc de larges tranches de soirées sans fin — et la dernière régate de pinasses à voile de la saison — le tour de l’île — au cours duquel un importun banc de sable a mis un terme brutal à nos ambitions, voilà la marée du dimanche.
Gaillouneys – Claouey
Passage à Claouey prendre Jean-Yves et Laurent qui paraît-il est tenté par l’expérience du cabottage. Embarquement au Ferret. Marée descendante. Cap sur le Pyla. Passage des caouènes au moteur parce que le vent est faiblard à inexistant. Passes sud sous voiles : le vent est revenu. Il est dans les 13:00. Trop de monde à Arguin toutes les places sont prises, pas envie de foule. Piquer à la plage des Gaillouneys un peu au nord des blockhaus. Marée basse. Ancre dans le chenal et à la plage. Un peu de ressac et le vent qui tourne ouest compliquent un peu l’escale. Mais pas assez pour nous empêcher de profiter du pique-nique, baignade et tour dans la végétation dunaire. Les mûres !!! Maintenant que la marée a bien commencée à remonter, on repart direction Claouey, pour l’escale du soir. On a du prés serré à grand largue. Le vent fraichis bien. On réduit la GV ; avec toujours le génois. Laurent à la barre. Puis Jean-Yves. Peinard pour moi. Manou sur la banquette au fond. Dans le chenal d’Arès puis de Lège, plus grand monde, le vent a juste faiblit comme il faut pour nous faciliter les virements de bord au milieu des mouillages. Arrivée dans un souffle d’air devant Sylvosa, escale du soir.
Petit coef., pinasses et bancs de sable
La marée du samedi commence vendredi soir, à bord du bateau pour la nuit au corps mort.
Après le petit déj : route au moteur vers Claouey, via le Four, où j’ai RV avec Bleu de Mer pour une journée de pinasse. Je laisse le bateau à l’ancre au millieu du chenal. Aujourd’hui, c’est la régate organisée par La Teste. Nous rallions le port d’Arcachon à la voile, rejoins sur place par la pinasse « tender » La Vamp qui véhicule la famille et les invités des équipiers, et aujourd’hui le mât de Bleu de Mer ainsi que des flacons d’Opus One, pour faire passer le pique-nique. La régate de pinasses, intense et disputée, que nous menons jusqu’à son coup de théâtre quand la dérive touche sur le banc du Tès, ce que nos adversaires observent opportunément et évitent ; ils prennent une avance que nous ne pourrons pas rattraper. Mais finalement la pinasse de tête sera disqualifiée pour avoir omis de réparer une faute sur la bouée de départ ce qui apporte la victoire à notre pinasse blanche et bleue. Puis Vamp nous tracte jusqu’à Claouey pour le retour. Le Luxe.Ensuite c’est la soirée famille sous l’auvent de Sylvosa, et enfin la nuit dans le bateau, échoué devant la villa. Echoué un peu haut comme nous allons le constater à la PM de dimanche.
Voilà le dimanche matin bien avancé. J’ai convoqué mon équipage — Hélène et Jacques — pour 11:00, une heure avant la pleine mer, avec l’idée de partir vers le sud en profitant du descendant. Mais une heure plus tard, force est de constater que l’eau ne montera pas davantage, le coefficient de marée est passé de 52 à 49, il manque 20 cm pour que l’Iboga ne flotte !
Un peu découragé, mais j’ai tort : avec les cousins et gaillards d’enfants de cousins, plus l’aide d’un passant, nous arrivons à pousser l’Iboga de quelques mètres (merci le sol vaseux) : il flotte ! Nous allons pouvoir profiter de la marée comme prévu.
Enfin, il ne faut pas trop en demander : on a de l’eau mais pas de vent. Session moteur… Le mouillage du jour sera un banc de sable au milieu du chenal, entre le Moulleau et le Ferret. Pas la peine d’aller plus loin pour avoir de l’eau claire et du sable fin. Continue reading
Gypsy paré pour la saison 2018
De bonnes nouvelles de Gypsy, par son propriétaire :
Gypsy a quitté le quai de la Voilerie de bassin samedi matin.
Un beau mât tout neuf. Des barres de flèche noires, clin d’œil à Laurent qui m’a décidé à remettre le bateau en état. (Avec l’aide des brumes alcooliques du Château Piquecaillou. Merci Paulin !)
Merci à Yves Sanchis, Roger Forner, Michel Balan, Vincent Le Serec, Gilles Aberkane et Sébastien Rebillard qui par leurs pièces, leur talent, leur opiniâtreté et leur optimisme ont sauvé mon beau bateau.
J’ai sorti les voiles. Magnifique ! Je les ai rentrées faute de vent. On jourait de la fermeture éclair toute l’après midi tant le lazy bag facilite le rangement !
A très vite sur l’eau pour tous vous retrouver !
Alain de Gypsy
Initiation à l’île
Pour le plaisir et pour ne pas avoir à nous speeder samedi, nous dormons au bateau. La nuit est tombée vendredi soir quand nous mouillons l’ancre dans la Lugue, pour prévenir l’agitation du vent d’Est annoncé assez fort. Nuit parfaite. Au matin, le bateau est encore posé. La marée remonte. Nous n’avons Manou et moi rien d’autre à faire que d’attendre nos équipiers du jour : Marie-Laure, Pierre et leurs deux fillettes. Le RV est donné à peu près à l’heure où la marée nous portera.
Arguin et peau de chagrin : mise à jour de juin 2018
La Préfecture maritime a publie ce 12 juin son arrêté « délimitant et réglementant les zones autorisées au mouillage et au stationnement diurnes des navires, des engins nautiques et des engins de plage dans le périmètre de la Réserve Naturelle Nationale du banc d’Arguin. »
Cinq bateaux à Arguin un dimanche
Ça a commencé par une nuit à bord. Fin de matinée, route au sud avec le courant. Un vent d’est un peu molasse, tournant sud, si je me souviens bien. Entrée dans la conche sous voile. Programme habituel là bas :) Puis retour au portant sous ciel chargé.