La semaine dernière, Le Tourisme Lab Nouvelle Aquitaine et son partenaire Eurekatech, accueillaient l’Association Régionale des Grands Acteurs de tourisme, à Angoulême même, pour une demi-journée d’inspiration et de rencontre avec les fournisseurs de solutions numériques innovantes de la région1… Le pôle Magelis, à Angoulème — capitale de la BD et plus généralement de l’image — accueillait ces rencontres.
Auteur/autrice : fxbodin
Collectivités, maîtres d’ouvrages, architectes, scénographes… des projets numériques pénibles, frustrants, enlisés… 😡 Ça vous parle ?
Pas étonnant…
Une expérience déceptive
Un peu frustrée, cette famille de touristes abrège sa visite des ruines du château médiéval et de son parc arboré centenaire. Surtout la fillette qui avait commencé un excitant jeu de piste en réalité augmentée sur le mobile de sa maman : au cours de sa quête, l’application s’est mise à freezer, l’icône de chargement à tourner sans fin, jusqu’au message fatidique « Network Connection Lost ». De toutes façons, l’application de visite que les parents écoutaient avait déjà cessé de fournir les contenus d’interprétation peu après qu’ils aient laissé leur voiture sur le parking quelques centaines de mètres plus bas. Donc, une fois épuisés les quelques panneaux d’information et bien examiné les vieilles pierres et les vieux arbres, il n’y avait pas de raison de rester plus longtemps… Quand à l’avis sur Google Maps…
La géolocalisation
Ce billet fait partie d’une série consacrée au diagnostic numérique comme préalable à la conception d’un dispositif ou application de visite en extérieur.
Après la mise en perspective des objectifs de de diagnostic, la première question : la couverture de services de géolocalisation est-elle suffisante ?
L’accès au réseau data
Ce billet fait partie d’une série consacrée au diagnostic numérique comme préalable à la conception d’un dispositif ou application de visite en extérieur.
Après la mise en perspective des objectifs de diagnostic, la question de la couverture GPS, la 2e question : la couverture des opérateurs de data mobile 4G (et plus) est-elle suffisante ? Et à défaut, existe-t-il et quelles caractéristiques possèdent les accès à internet en WiFi ?
Le parc de smartphone des « vrais gens »
Ce billet fait partie d’une série consacrée au diagnostic numérique comme préalable à la conception d’un dispositif ou application de visite en extérieur.
Après les objectifs de diagnostic, la question de la couverture GPS, la question de la couverture des opérateurs de data mobile 4G, ce dernier billet s’intéresse aux appareils sur lesquels l’application mobile de visite va devoir tourner : le smartphone des visiteurs.
Détruite en 1915 durant l’occupation japonaise, la “porte de l’ouest” de l’enceinte fortifiée de Séoul (🇰🇷) était située sur ce qui est devenu un carrefour routier très fréquenté ; impossible aujourd’hui de la restaurer.
Jusqu’à ce que le numérique rende possible une restauration… virtuelle.
Ainsi, en étudiant l’iconographie, les photos d’époque de l’ouvrage et les vestiges des autres édifices de la ville, la porte et le site environnant ont été précisément reconstitués en 3D.
Le numérique a pris une place importante dans la conception des expositions ; une place qui s’est amplifiée avec la crise sanitaire de 2020… Une place qui a aussi donné lieu à de nombreux débats. D’un statut de technique utile pour documenter la fonction de conservation des collections (bases de données, catalogage, numérisation, gestion…) le numérique est désormais considéré comme un moyen de médiation offrant de nombreuses possibilités. Les visites virtuelles par exemple offrent la possibilité de garder un lien avec les publics, et peuvent amener à réfléchir sur un continuum de visite préparant ou prolongeant l’expérience in situ, une perspective transmédia particulièrement pertinente sur ce sujet.
Ceci est un appel du pied.
Périmètre : on va rester dans le domaine du numérique, zone de confort.
L’idée c’est que chacun de nous, on peut avoir dans sa todo liste, sur un post-it® ou seulement dans sa tête une idée de service, de produit, d’application, de solution à un problème concret de tous les jours… que ce soit un truc dans le metavers ou simplement sur le web, une extension pour navigateurs ou une app mobile, du sans contact ou du tactile, une machine ou un machin, du transmedia storytelling ou un outil back office B2B, un bot, une IA, un smart contract… Ce genre d’idée qui nous fait dire : « dès que j’ai le temps, je développe cette idée, si ça se trouve c’est l’idée du siècle et ça serait dommage de ne pas juste vérifier, en cas… » Et ce qu’il se passe, c’est que :
– soit on ne trouve jamais le temps
– soit on n’a pas la compétence-clé pour juste commencer à passer de l’idée au POC (preuve de concept) ou au proto à faire tester au marché
– soit pas d’argent de toutes façons à y consacrer
La réalité augmentée low-tech
Connaissez-vous, en Serbie, la forteresse de Kruševac et son histoire mouvementée, depuis le 14e siècle ?
Moi non plus.
J’ai découvert son existence sur le post Linkedin d’un spécialiste de réalité augmentée, qui montre cet astucieux dispositif de — littéralement — réalité augmentée sans la moindre électronique.
Par CrniBombarder!!! — Travail personnel, CC BY-SA 3.0